Le Cadre noir conservatoire de l’équitation de tradition française
L'académie équestre de Saumur comme l'école de Jerez en espagne perpétue la tradition et les savoirs équestres du XVIIème et et XVIIIème siècle.
Dès le seizième siècle, les rois et les cadres militaires organisent la formation des cavaliers miltaires.Henri IV fonde une académie d’équitation à Saumur.
Louis XIV avait créé une autre institution, "l’ école de cavalerie" : l’école de Versailles est fondée en 1682, la révolution supprimera les deux écoles en 1793 comme toutes les institutions de l’ancien régime.
Le directoire redonne vie à Versailles en la rebaptisant "école de cavalerie de Saint germain".
L’école de Saumur renaît de ses cendres en 1814 sous Louis XVIII , l’école royale de cavalerie devenue plus tard "école nationale d’équitation" perpétue les savoirs et les techniques mises au point par La Guérinière, Baucher , Antoine de Pluvinel, les grands maîtres qui ont posé et fixé les règles de l’équitation académique au dix huitième siècle.
Nuno Oliveira le grand Maître portugais de l’équitation savante, range l’équitation Française avec les traditions espagnole, portugaise et italienne avec qui elle partage l’essentiel de ses codes et techniques.
La tradition équestre héritée du moyen âge utilisait des chevaux lourds et peu mobiles pour supporter le chevalier et son armure dans des combats d’armée front contre front.
La confrontation avec les cavaliers arabes notamment en Espagne lors de la reconquista, va obliger la cavalerie à revoir complètement sa conception du combat à cheval face à des écuyers, extrêmement mobiles, équipés très sommairement et montés sur des chevaux (arabes bien sûr), légers eux aussi et rapides.
Tags : Culture
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