Les chanteurs francophones oubliés : Gribouille

Venue d’une famille bourgeoise, Gribouille s’en détachera rapidement. De pension en pension, sa jeunesse se passe sur le fil. Très tôt elle s’enfuit. Elle monte à Paris. Elle vit de dessins et de chansons. Elle est ce que l’on peut appeler une écorchée vive. La peine à fleur de peau. La mélancolie au bord des lèvres. Elle nous quittera jeune la Gribouille, laissant l’image d’une femme belle et triste à la voix grave. Quelques chansons, composées avec les meilleurs, Charles Dumont, Debronckart... quelques passages télé, quelques 45 tours et deux 33. C’est tout ce qu’il nous reste de Gribouille. C’est peu. Mais cela suffit à déplorer la perte d’une grande artiste, morte avant la gloire, qu’il est urgent de redécouvrir.
 

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