• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Les filles sont folles, tube de l’été

Les filles sont folles, tube de l’été


Les filles sont folles pourtant il n’y a que ça de vrai sur Terre. On ne saurait mieux dire que Frédéric Recrosio (visitez son site, ça vaut le coup d’oeil) qui triomphe en ce moment au Théatre Trvéise dans Aimer, mûrir et trahir avec la coiffeuse.
Clip léger, bien vu, bien réalisé. Agréable. Sympa. A voir et à entendre.

Tags : Musique Humour




Réagissez à l'article

16 réactions à cet article    


  • 4 votes
    voltmètre (---.---.27.237) 3 juin 2009 18:46

    Pur produit de con-sommation,quelle merde.


    • 0 vote
      une honte (---.---.216.75) 3 juin 2009 21:55

      C’est une honte, et une insulte pour le potentiel createur de l’humain..Cette musique rabaisse les femmes a des êtres superficiel ne pensant qu’au attrait physiques, et à la "porno’attitude".. Cela en dit long sur l’auteur de cette oeuvre.. Mais chacun est libre de choisir ce qu’il veut laisser derriere lui pour les générations futurs avant la fin de sa vie..


    • 6 votes
      Ulmo Ulmo 3 juin 2009 23:38

      Bas, ca casse pas des briques, mais faut avoir un peu d’humour...


      • 2 votes
        ptitvinch (---.---.226.210) 4 juin 2009 08:56

        Ohla !!! Calmez vous ! Faut pas se prendre au serieux comme ca ! Un peu d’humour !


        • 5 votes
          pffff (---.---.198.179) 4 juin 2009 14:01

          C’est naze !


          • 0 vote
            Erick Bernard Ericko75 4 juin 2009 17:08

            C’est rigolo je trouve et moins con que certaines chansons dont on nous bassine a la radio


            • 0 vote
              asap (---.---.36.224) 4 juin 2009 22:23

              moi ça m’a bien plu. C’est bien fait, sympa et bien tapé. Et comme dit ericko75, il y a tellement pire à la télé.

              Mais je lis avec plaisir que des vilains pas beaux complètement coinçés à qui les femmes n’adressent probablement jamais le moindre regard se sont sentis ulcérés.

              Z’êtes méga-cons pour réagir avec tant de hargne à quelquechoses d’aussi dérisoire.


              • 3 votes
                Abdelkader17 (---.---.90.189) 4 juin 2009 23:04

                jusqu’ou va t’on descendre.


                • 0 vote
                  netchou (---.---.203.89) 4 juin 2009 23:17

                  Les filles sont folles,les filles sont folles mais y a rien de meilleur sur terre.Bien vrai,chanson fraiche et clip revigorant !Bravo.


                  • 4 votes
                    Yvance77 (---.---.61.49) 5 juin 2009 19:50

                    Une bouse infame. Ou est l’humour ? Renaud sait manier cet art par exemple .... pathétique et merdique.


                    • 2 votes
                      Durdur (---.---.160.136) 5 juin 2009 22:39

                      Ce Frédéric Recrosio n’est-il pas cet humoriste ringard qui a craché sur Dieudonné avec le fameux producteur Pascal Bernheim dans l’émission Suisse Tard pour Bar ? Décidémment c’est une merde molle. Avec aussi peu de talent, il n’a pas eu d’autre choix que de passer la brosse à reluire au lobby sioniste. Et ça ose critiquer le talent de Dieudonné ! Faut dire que le théâtre Trévise où il se produit à Paris est en plein coeur du territoire sioniste. Je comprend mieux...


                      • 1 vote
                        cookie 04 (---.---.2.146) 6 juin 2009 09:44

                        La libération vue par Michel Audiard Posté le 6 juin 2009, 9:30 | Auteur : Pierre 1er |

                        Vivement qu’on ne se souvienne plus de rien. J’ai la mémoire en horreur. On va quand même faire un petit effort, à cause de l’anniversaire, des présidents sur les plages, de la vente des objets souvenirs qui a si bien marché, de tout ça.

                        Nous autres, enfants du quatorzième arrondissement, on peut dire qu’on a été libéré avant tous les autres de la capitale, cela en raison d’une position géographique privilégiée. On n’a même pas de mérite. Les Ricains sont arrivés par la porte d’Orléans, on est allé au-devant d’eux sur la route de la Croix-de-Berny, à côté de chez nous. On était bien content qu’ils arrivent, oui, oui, mais pas tant, remarquez bien, pour que décanillent les ultimes fridolins, que pour mettre fin à l’enthousiasme des « résistants » qui commençaient à avoir le coup de tondeuse un peu facile, lequel pouvait - à mon avis - préfigurer le coup de flingue. Cette équipe de coiffeurs exaltés me faisait, en vérité, assez peur.

                        La mode avait démarré d’un coup. Plusieurs dames du quartier avaient été tondues le matin même, des personnes plutôt gentilles qu’on connaissait bien, avec qui on bavardait souvent sur le pas de la porte les soirs d’été, et voilà qu’on apprenait - dites-donc - qu’elles avaient couché avec des soldats allemands ! Rien que ça ! On a peine à croire des choses pareilles ! Des mères de famille, des épouses de prisonnier, qui forniquaient avec des boches pour une tablette de chocolat ou un litre de lait. En somme pour de la nourriture, même pas pour le plaisir. Faut vraiment être salopes !

                        Alors comme ça, pour rire, les patriotes leur peinturlurait des croix gammées sur les seins et leurs rasaient les tifs. Si vous n’étiez pas de leur avis vous aviez intérêt à ne pas trop le faire savoir, sous peine de vous retrouver devant un tribunal populaire comme il en siégeait sous les préaux d’école, qui vous envoyait devant un peloton également populaire. C’est alors qu’il présidait un tribunal de ce genre que l’on a arrêté l’illustre docteur Petiot - en uniforme de capitaine - qui avait, comme l’on sait, passé une soixantaine de personnes à la casserole.

                        Entre parenthèses, puisqu’on parle toubib, je ne connais que deux médecins ayant à proprement parler du génie, mais ni l’un ni l’autre dans la pratique de la médecine : Petiot et Céline. Le premier appartient au panthéon de la criminologie, le second trône sur la plus haute marche de la littérature.

                        Mais revenons z’au jour de gloire ! Je conserve un souvenir assez particulier de la libération de mon quartier, souvenir lié à une image enténébrante : celle d’une fillette martyrisée le jour même de l’entrée de l’armée Patton dans Paris.

                        Depuis l’aube les blindés s’engouffraient dans la ville. Terrorisé par ce serpent d’acier lui passant au ras des pattes, le lion de Denfert-Rochereau tremblait sur son socle.

                        Édentée, disloquée, le corps bleu, éclaté par endroits, le regard vitrifié dans une expression de cheval fou, la fillette avait été abandonnée en travers d’un tas de cailloux au carrefour du boulevard Edgard-Quinet et de la rue de la Gaïté, tout près d’où j’habitais alors.

                        Il n’y avait déjà plus personne autour d’elle, comme sur les places de village quand le cirque est parti.

                        Ce n’est qu’un peu plus tard que nous avons appris, par les commerçants du coin, comment s’était passée la fiesta : un escadron de farouches résistants, frais du jour, à la coque, descendus des maquis de Barbès, avaient surpris un feldwebel caché chez la jeune personne. Ils avaient - naturlicht ! - flingué le chleu. Rien à redire. Après quoi ils avaient férocement tatané la gamine avant de la tirer par les cheveux jusqu’à la petite place où ils l’avaient attachée au tronc d’un acacia. C’est là qu’ils l’avaient tuée. Oh ! Pas méchant. Plutôt voyez-vous à la rigolade, comme on dégringole des boîtes de conserve à la foire, à ceci près : au lieu des boules de son, ils balançaient des pavés.

                        Quand ils l’ont détachée, elle était morte depuis longtemps déjà aux dires des gens. Après l’avoir balancée sur le tas de cailloux, ils avaient pissé dessus puis s’en étaient allés par les rues pavoisées, sous les ampoules multicolores festonnant les terrasses où s’agitaient des petits drapeaux et où les accordéons apprivoisaient les airs nouveaux de Glen Miller. C’était le début de la fête. Je l’avais imaginée un peu autrement. Après ça je suis rentré chez moi, pour suivre à la T.S.F la suite du feuilleton. Ainsi, devais-je apprendre, entre autres choses gaies, que les forces françaises de l’intérieur avaient à elles seules mis l’armée allemande en déroute.

                        Le Général De Gaulle devait, par la suite, accréditer ce fait d’armes. On ne l’en remerciera jamais assez. La France venait de passer de la défaite à la victoire, sans passer par la guerre. C’était génial.

                        Michel Audiard Le Figaro-Magazine, 21 Juillet 1984



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès