Quand Philippe Val était drôle

Allez, il y a quelques vannes qui passent, même si le tout n’est pas grandiose. Sans parler de Font, Philippe Val est lui, parfaitement démasqué.

De gauchiste bouillonnnant aligné sur un possible Empire rouge, plus arriviste que réellement déçu, il change de maillot et soutient les thèses du clash des civilisations. Cet homme au fond dictatorial a besoin d’un Empire au-dessus de son épaule pour se sentir exister. Soutenu par Sarkozy et Bernard Henry Lévy, (en réalité seulement fasciné par le pouvoir, comme ce dernier et comme tous les fascisants) Val virevolte, papillonne et ne parvient plus depuis longtemps, à cacher son mépris des couches populaires.

Charlie Hebdo sous sa coupe restera pour moi le journal français qui aura relayé une infâme campagne anti-musulmane, venue d’un journal d’extrême droite danois. Mais je n’achetais plus Charlie depuis longtemps, à cause de Val...On va voir si Charb relève le niveau, j’ai quelque espoir.

Philippe Val aurait dû, il y a bien longtemps, offrir son poste de directeur de Charlie, à M. Cavanna qui était la seule personne légitime pour diriger ce journal. Mais il doit être content aujourd’hui, l’arriviste de gauche, d’être nommé sous Sarkozy...