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Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > Un musée créationniste aux Etats-Unis

Un musée créationniste aux Etats-Unis

Adam et Ève, un monde créé en six jours et tout ce qui va avec une lecture biblique de la création humaine, voilà des théories qui ont leur place dans ce musée de l’Histoire de l’humanité. 44 % des Américains rejettent la théorie darwiniste de l’évolution. Cela fait donc un potentiel de visiteurs colossal. Mais les scientifiques crient déjà au scandale devant ce temple créationniste ultramoderne.

Tags : Etats-Unis




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27 réactions à cet article    


  • 18 votes
    Sheryo Sheryo 31 juillet 2007 13:04

    J’hallucine, on aura tout vu... Les USA dans toute leur splendeur ! smiley

    Et bien entendu, toutes les autres religions sont dans l’erreur d’après ce musée qui est sûrement financé par les évangélistes à la botte de W Bush. Si le savoir est une arme, maintenir les gens dans l’ignorance est un crime. smiley


    • 8 votes
      EBNER (---.---.35.73) 2 août 2007 12:21

      je pense que se musée est une honte. Comment se fait il qu’avec le nombre de chercheurs qui arrivent aux E-U, ils n’y en a pas un qui prouve que la theorie de darwin est un pas enorme pour la bio ? vive le monde athé, honte a la religion


      • 0 vote
        pseudo (---.---.247.219) 4 août 2007 19:28

        Peut être parce que ce n’est que une théorie, est que cette théorie n’est pas juste.Je ne crois pas au thése creationiste selon la bible.(Dinausores+humain !!!!) Mais la thése evolutioniste n’en est pas plus vrai


      • 2 votes
        (---.---.156.12) 2 août 2007 14:11

        En même temps, le Kentucky, c’est un peu l’état d’attardés. On fait des blagues sur les belges, les américains font des blagues sur les habitants du Kentucky. Sauf que pour eux, c’est justifié.


        • 7 votes
          Akira Kurosawa (---.---.197.36) 2 août 2007 14:54

          Le plus étonnant dans tout cela n’est pas tant que ce musée existe (après tout, si des mécènes sont assez fortunés pour subventionner cette ...nerie), c’est plutôt que 44% des américains rejettent la théorie de l’évolution smiley et adhèrent, visiblement, à cette "théorie" fumeuse du créationnisme ! Sans remettre en cause la religion et la Bible, tous les intellectuels s’accordent à considérer que les informations sur la genèse biblique sont à prendre comme une "vue de l’esprit" plutôt que comme un fait scientifique avéré. Il est amusant de noter d’ailleurs que bon nombre d’anthropologues réputés (comme Henri Breuil par exemple, qui étudia longuement et fort précisément l’art pariétal de Lascaux, surnommé l’abbé Breuil) sont des religieux ! Je n’arrive pas à considérer une personne dite scientifique adhérant au créationnisme comme un anthropologue smiley, désolé, pour moi c’est incompatible avec la rigueur que les sciences tentent de mettre dans leur théorie smiley. Sciences et religion ne sont donc pas incompatibles, bien au contraire, et il faut rendre à César ce qui lui appartient : * aux Sciences, l’explication du monde qui nous entoure * aux religions, donner un sens à la vie et spiritualiser le bien et son contraire.


          • 6 votes
            Kai-Kai (---.---.130.243) 2 août 2007 14:58

            Moi je ne trouve pas ça drole... je trouve ça effrayant. :/ Vous vous rendez compte qu’on parle de la plus grosse puissance mondiale la ? 8|


            • 0 vote
              miteny (---.---.130.65) 2 août 2007 19:01

              C’est vrai que c’est effarant... effrayant. Alors qu’il est si facile de prouver l’existence de Dieu en utilisant la raison (et pas les théories fumeuses).


              • 2 votes
                Thomas (---.---.235.226) 13 août 2007 10:46

                Juste une petite réaction au sujet de : "il suffit d’utiliser la raison pour démontrer l’existence de Dieu". Ca fait des centaines d’années que de très fort esprits s’y sont essayé sans jamais parvenir à une démonstration. Je ne sais pas si quiconque a, comme moi, perdu son temps à vister le site que vous proposez et dont je ne rappelerai pas l’adresse pour ne pas lui faire une publicité indue. Avant de se mêler de faire des démonstrations en utilisant des méthodes développées dans le paradigme des mathématiques, il faudrait peut-être penser à s’en donner les moyens. Par exemple, effectuer une démonstration par l’absurde demande d’avoir un ensemble d’axiomes définis ainsi, et c’est le point important, qu’un vocabulaire précis dépourvu de la moindre ambiguité ou du moindre double sens.

                En matière de raisonnement intelligent et sage concernant l’existence ou la non existence de Dieu, il faut peut-être regarder du côté de Nietzsche qui fait le raisonnement suivant que je reforme de mémoire : Notre savoir nous pousse à remarquer que le principe de causalité est vrai. Dés lors toute chose a une cause. Cette cause a elle-même été causée par quelque chose et l’on peut appliquer un raisonnement récurrent sur cette proposition. Par conséquent cette suite de "choses" est soit infinie soit finie. Si elle est finie, on appelle la cause première Dieu (sans rien connaître à son sujet -> c’est-à-dire que l’on construit une définition de Dieu. On ne parle en aucun cas de religion). Si elle est infinie, Dieu n’existe pas. Le choix dans cette alternative est une histoire personnelle. Aucun raisonnement ne permettant de le faire sur une base rationelle.

                Je sais que le dernier paragraphe ne plaira pas à l’auteur du site web qui m’a fait réagir parcequ’il paraît que les choses de la philosophie sont cachées des sages et des intelligents et divulguées aux humbles et aux enfants (cf. d’après l’auteur du site (Matthieu 11.25) : "Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants."). Nietzches est tout sauf humble, il était par contre très malin et avait tendance à voir très loin. On reconnait encore une fois la pulsion morbide biblique qui consiste à préférer l’humble enfant ignorant à l’homme sage et intelligent. Mieux vaut rester sous-développer, simple, geignant, implorant pardon que de se dresser en homme libre ou essayant de l’être, réfléchissant, pensant, élaborant, s’interrogeant. Combien de pas en arrière avons nous faits sous nos contrées depuis la Grèce antique ou même depuis Rome.

                Désolé j’ai été un peu long


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                greg (---.---.116.150) 3 août 2007 11:42

                Ce que je trouve moi effrayant, c’est l’absolue certitude dans lequel s’enferment les protagonistes des deux camps : pour ou contre la théorie de l’évolution. Même les plus grands chercheurs admettent des zones d’ombre au tableau de l’évolution, qui, cela dit en passant, réponds surtout au comment est apparu la vie, et non pas au pourquoi .... Le commencement de la vie, c comme le futur, et c comme la mort. Personne ne sait vraiment, et les hommes les plus sages sont ceux qui le reconnaissent. Socrate à dit : "Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien." Reconnaitre cela, c’est le début de la foi.


                • 11 votes
                  soraya (---.---.146.191) 5 août 2007 11:43

                  s’il vous plait, lisez ou regardez quelques émissions passionnantes sur l’évolution des espèces, de la terre et des êtres vivants et vous serez totalement et absolument convaincu que 3 milliards d’années de vie sur terre, c’est une réalité indiscutable et une merveilleuse leçon d’évolution des espèces ; de la bactérie ...à l’être humain.


                • 6 votes
                  (---.---.9.242) 3 août 2007 17:54

                  C’est certain qu’il reste des zones d’ombre au tableau de l’évolution mais le reste du tableau devient de jour en jour des certitudes contrairement à LA « théorie créationniste » qui au point de vu scientifique est totalement obscure et qui ce rapproche plutôt a un compte extraordinaire qu’a une théorie.


                  • 11 votes
                    Christoff_M (---.---.161.11) 4 août 2007 03:37

                    il parait que le monde moderne évolue... tous les jours le pays considéré comme la superpuissance mondiale, le comble de la civilisation dite moderne, nous donne des preuves de régression et d’ignorance !!

                    La certitude sied à l’idiot, à l’opposé du doute qui habite celui qui réfléchit...


                    • 1 vote
                      Antoine Diederick (---.---.225.127) 4 août 2007 19:55

                      Bonsoir,

                      Si Darwin devait revenir et naître aux US, il s’appellerait Walt Disney.

                      En tout cas je me marre un coup suite à cette vidéo. 44 % des citoyens américains sont peut-être des cons, finalement !

                      Fin de la Genèse, Adam et Eve copulent ds les buissons, un dragon carnassier passe par là -pas de bol le chevalier du Moyen Age nommé Arkangel n’est pas là avec Durandal - les deux premiers hominidés sortis de nulle part se font bouffer tout entiers crus ds leurs ébats par le saurien à grosses pattes. Fin, l’humanité retourne aux limbes ! Amen !!!


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                        Antoine Diederick (---.---.225.127) 4 août 2007 20:37

                        ...ya tout mme un truc qui me fait peur....

                        comme nous le savons les américains sont comme des cousins ou en partie sont descendants d’européens....alors 44 % d’abrutis cela fait moche ds la famille mme sous germaine smiley smiley


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                        baron (---.---.41.78) 6 août 2007 14:17

                        Comme quoi il est possible d’abrutir massivement un peuple. Quant je pense que ce meme pays possede la plus grande puissance R&D au monde.... Conclusion : les meilleurs scientifiques pour developper le marketing, diminuer l’instruction et abrutir par les médias : voila ce que j’appelle un bel exemple de civilisation capitaliste. Merci la droite


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                          yorda (---.---.113.1) 7 août 2007 13:47

                          « -Pourquoi, après 1989, les Européens n’ont-ils pas condamné le communisme comme une monstruosité politique et morale ? Pourquoi le seul jugement acceptable sur celui-ci a-t-il été l’observation anodine que « cela n’a pas fonctionné » ?

                           Pourquoi les électeurs Espagnols ont-ils accordé une victoire de facto à l’apaisement, lors des élections de mars 2004, tenues quelques jours après que, les bombes d’al Qaida aient tué des centaines de personnes et blessé des milliers d’autres dans une gare de Madrid ?

                           Pourquoi l’Europe est-elle sur la voie de ce que le politologue Français Pierre Manent appelle la « dépolitisation ». Pourquoi, comme le dit Manent, l’Europe se drogue-t-elle « elle-même avec l’humanitarisme, afin d’oublier qu’elle existe politiquement de moins en moins » ? Pourquoi ce même Manent a-t-il l’impression que « les plus grandes ambitions actuelles des Européens sont de devenir inspecteurs des prisons Américaines ? »

                           Pourquoi tant d’intellectuels européens sont-ils « christophobes », Pourquoi dans la culture populaire européenne, le christianisme est-il l’objet de caricatures grossières que l’on ne tolérerait pas pour l’Islam ou le Judaïsme ?

                           Pourquoi tant de dirigeants politiques ont-ils insisté pour que le projet de nouvelle constitution européenne renie délibérément mille cinq cent ans de contributions du christianisme à la définition de l’Europe ?

                           Pourquoi l’Europe commet-elle un véritable suicide démographique en se dépeuplant elle-même dans ce que l’historien Anglais Niall Ferguson appelle « la plus grande réduction de la population européenne depuis la peste noire du XIV° siècle » ? Pourquoi dix-huit pays d’Europe ont-ils un taux de croissance naturelle négatif ? Pourquoi aucun pays d’Europe n’affiche-t-il un taux de fécondité propre à assurer le renouvellement des populations ?

                           Pourquoi les politiciens ou l’opinion publique européens sont-ils incapables de tirer de ces chiffres démographiques alarmants les conclusions qui s’imposent sur la faillite imminente de leurs systèmes d’assurances sociales, de santé et de retraire. Et que se passe-t-il lorsqu’un continent entier, plus riche et plus puissant qu’il ne l’a jamais été auparavant, refuse-t-il de créer son avenir humain au sens le plus élémentaire, en engendrant une nouvelle génération ? »

                          Voici quelques interrogations lourdes de sens auxquelles le politologue et philosophe Américain Georges Weigel essaye de répondre dans un ouvrage singulier intitulé « Le cube et la cathédrale » (La table ronde, 2005). Weigel fait le diagnostic d’une rupture culturelle entre les Etats-Unis et l’Europe, en basant sa réflexion sur « la crise de la raison morale », sorte de crise de civilisation morale que connaîtraient les européens après un siècle de guerres, de massacres de masse, de totalitarismes. « Pourquoi l’Europe a-t-elle eu le XX ème siècle que nous lui connaissons ? » La réponse qu’apporte ce théologien est « l’oubli de Dieu », c’est-à-dire la laïcisation et la déchristianisation des sociétés européennes.

                          Faisant le constat que ce sont des courants profonds culturels et spirituels qui définissent l’« histoire », et non pas des considérations idéologiques, politiques ou économiques, aussi importantes soit-elles, Weigel « date » le début de cet ensauvagement, de cette « sortie de l’histoire », à la première guerre mondiale, cette « guerre civile européenne » pour Ernst Nolte, qui éclate dans un climat violent de course aux armements, de révolution scientifique et industrielle et de nihilisme Nietzschéen, et met à bas l’ancien ordre aristocratique et diplomatique européen. W. Churchill, le 29 juillet 1914 : « Tout va à la catastrophe et à l’effondrement, une vague de folie a balayé l’esprit du christianisme » ; le même jour, du général en chef Von Moltke : « Cette guerre va anéantir la civilisation de presque toute l’Europe pour les décennies à venir. »

                          Cet « oubli de Dieu », cet « humanisme athée » selon le Jésuite Henri de Lubac, expliquerait les tyrannies de ce siècle, arguant que, sans Dieu, cet « humanisme » ne pouvait qu’être inhumain. Disparition de la transcendance et no man’s land spirituel...

                          « L’homme européen s’est persuadé que pour être moderne et libre, il devait être radicalement laïc. Cette conviction a eu des conséquences cruciales, voire létales, sur la vie publique et la culture de l’Europe : elles sont de facto à la racine de la crise morale de la civilisation que connaît actuellement l’Europe. Cette crise nous aide à son tour à expliquer pourquoi l’homme européen oublie délibérément son histoire ; pourquoi il abandonne le dur labeur et le haut risque de la politique démocratique, préférant apparemment la fausse sécurité domestique de la bureaucratie et la sécurité internationale douteuse offerte par le système des Nations Unies ; Cette crise éthique de civilisation est l’une des raisons essentielles pour lesquelles l’européen échoue à créer l’avenir humain de l’Europe. »

                          Weigel montre ainsi combien la doctrine chrétienne est consubstantielle de l’idéal européen contemporain. Combien cet héritage chrétien, n’en déplaise aux thuriféraire de cet humanisme athée si vain et destructeur, fut important et décisif dans ce que nous sommes : dignité de l’homme et individualisme (au sens de l’accomplissement d’une destinée singulière voulue par Dieu), sécularisation, idée d’un ordre de justice transcendant (ce qui est « juste » n’est pas seulement ce que les détenteurs du pouvoir politique déclarent être juste). Et combien nier cet apport singulier et décisif est absurde (de même qu’il serait absurde de nier les fondements grec et romain de notre civilisation...). Ce reniement d’une partie de nos racines culturelles (qu’on le veuille ou non), la malhonnêteté de ce questionnement sur la dimension chrétienne de l’identité européenne, me rappelle le titre d’une conférence bouffonne organisée par certains milieux universitaires dans les années 80 et relatée par la médiéviste Régine Pernoud (dans un petit livre indispensable, Pour en finir avec le Moyen-Âge) : « Le Moyen-Âge était-il chrétien ? » Poser la question, c’est y répondre !

                          « L’Eglise, porteuse de l’évangile, a aidé à répandre et à consolider ces valeurs qui ont rendu universelle la culture européenne » disait Karol Wojtyla. Et encore, le même : « Lorsque les grandes valeurs qui ont amplement inspiré la culture européenne sont volontairement séparées de l’Evangile, ces vertus, comme la tolérance et le respect de l’autre, perdent leur vraie âme et pavent le chemin d’aberrations », comme par exemple, imposer la laïcité au nom de la tolérance et du pluralisme. Pour Weigel, « la doctrine sociale de l’Eglise offre ainsi à l’Europe la possibilité de défendre la structure morale de la liberté, de façon à protéger la culture et la société de l’Europe d’une double utopie : l’utopie totalitaire de la justice sans liberté et l’utopie contraire de la liberté sans justice qui va de pair avec un concept erroné de « tolérance » ».

                          Loin du concept d’aire géographique et économique -utilitaire- promu par nos élites technocratiques et endogamiques, l’Europe est et reste fondamentalement un concept historique et culturel dont la dimension religieuse -chrétienne- a été et reste encore cruciale, ne serait-ce que pour apporter un minimum de transcendance à un projet résolument matérialiste.


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                            ornithorynque (---.---.209.175) 7 août 2007 14:05

                            Ouf ! et merci !

                            celà faisait bien longtemps que je n’avais lu un commentaire aussi bien rédigé. maniant la nuance, et avect un vrai regard sur l’histoire (que manifestement vous n’avaez pas trouvé dans une émission de télévision !)

                            Un caviar pour le cerveau.

                            merci encore


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                            Antoine Diederick (---.---.177.149) 8 août 2007 12:20

                            d’accord....mais le christianisme n’est pas forcement "fécondité"....il ne fait pas confondre la foi, la raison, la connaissance avec la fécondité , c’est complètement réactionnaire....

                            La fécondité : l’espoir et l’espérance....c’est donc la culture de la vie, à son opposé se trouve la culture de la mort...

                            "crise de la raison morale", ce n’est pas l’oubli de Dieu qui crée cette crise....en aucune manière.

                            N’oubliez pas les aliénations de jadis lorsque le sacré était utilisé pour asservir les esprit ds une morale contraignante et limitante.

                            Nous ne pouvons pas ne pas passer au crible de la raison et de sa morale la foi et mme la transcendance issue de l’esprit chrétien. Je suis pour une synthèse de la foi et de la connaissance, sinon nous serons reparti pour le grand bétisier de la magie. Ensuite, la raison n’est pas le contraire de l’espérance chrétienne et certainement pas le contraire non plus de l’Espoir tout court... smiley


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                            Antoine Diederick (---.---.177.149) 8 août 2007 12:22

                            je crois qu’attribuer le rétrécissement ds la pyramide des âges en europe n’est une une question de morale, mais une question de facteurs sociaux-économiques.


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                            b (---.---.106.37) 7 août 2007 16:16

                            J’ai lu l’ensemble des commentaires des membres d’agora. Ceux qui estime que 44 % des americains sont abrutis devrait se demander combien de francais pensent la même chose. Vous seriez surpris. Même si les commentaires ne sont pas pro-creationnistes, un certain nombre (un grand nombre) suggèrent que leurs auteurs sont loin de penser que la théorie darwinienne est une évidence. Les dernières théories créationnistes au USA sont plus subtiles que celles soulevées dans le reportage. Il s’agit de simplement introduire le doute dans l’esprit des gens en leurs disant Oui l’évolution est vraie mais il existe autre chose... Cela suffit pour faire insinuer l’obscurantisme, petit à petit, doutes après doutes Prenez conscience que la France n’est pas épargnée par ce fléau, qui sous prétexte de tolérance vis à vis des idées d’autrui, s’apprête tôt ou tard à faire des ravages.

                            Ecrasez l’infâme


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                              (---.---.40.5) 7 août 2007 17:29

                              Bonjour,

                              J’ai peut être une approche de réponse pour ce qui concerne le taux de fécondité négatif de la majorité des peuples d’europe occidentale : la connaissance ! en effet, savoir où va le monde, quels problémes il risque de rencontrer et dans combien de temps il risque fort de les rencontrer, aurait peut être le même effet que celui décrit dans le livre "le message des hommes vrais au peuple des mutants" ?

                              bien à vous !


                              • 0 vote
                                (---.---.210.82) 8 août 2007 17:36

                                Réponse à Yorda, favorable à une Europe et un humanisme chrétien uniquement :

                                Le christianisme ? Mais qu’est-ce que c’est à l’échelle de l’humanité ?
                                 à peine 2000 ans d’histoire, soit 1% de l’histoire de l’homo-sapiens (200.000 ans). Pour mémoire, l’hindouisme peut être retracé jusqu’à 5000 ans avant JC, soit 7000 ans d’histoire...
                                 1/7e de l’humanité actuelle, essentiellement en Europe. Présent en Amérique du sud et en Afrique par des campagnes d’évangélisation forcées, accompagnées de violences, menées par des européens, en remplacement des religions locales ancestrales. Présent en Amérique du Nord par migration des populations européennes. Présent en Asie à des taux très faibles, amenés par des missionnaires européens.
                                 l’une des plus large hétérogénéité de variations autour de la vérité unique : orthodoxes, catholiques romains, catholiques orientaux, protestants (luthériens, anglicants, évangélistes, réformés,...), apostoliques, églises modernes d’Amériques,...
                                 La philosophie, l’humanisme, existaient avant le christianisme. Celui-ci c’est inspiré, au moins dans ces méthodes de réflexion et de logique, au minimum de la philosophie grecque (sophistes, démocrites, socrate,...).

                                Personne ne peut nier sérieusement le poids des religions, et parmi elles du christianisme, sur l’histoire géopolitique et ph ilosophique européenne récente. Nul ne peut nier la réelle portée humaniste du message chrétien, sans oublier les dérives barbares de certains de ses adeptes (inquisition, évangélisation, ...). Mais il serait non réaliste au vu des simples faits rappelés de faire croire que le christianisme est la source unique de toute l’histoire humaine et la seule façon d’être humaniste. La large majorité des êtres humains ayant vécu sur cette terre n’ont pas été chrétiens, ni européens. J’espère que personne ne met ici en doute alors leur humanité et leur capacité à fonder des civilisations humanistes.

                                D’autre part, vouloir présenter l’humanisme agnostique comme un humanisme voué à l’échec, c’est nier l’histoire des philosophies connues et méconnues du monde occidental, oriental et amérindien. Avant d’être excommunié, par la hiérarchie chrétienne, le Pélagianisme a eu des adaptes. C’est seulement depuis Henri de Lubac (XXe s) que certains catholiques souhaitent obtenir l’exclusivité de l’exploitation de la pensée humaniste, au détriment de tout autre courant humaniste, y compris athé, confuséen, ou boudiste. Ce mécanisme de récupération est malheureusement fréquent dans les réligions monothéistes et plus particulièrement chez les catholiques. Il est à mon avis symptomatique d’un déclin irrémédiable ; voué à se diluer à l’infini dans les récupérations des rythes et philosophies agnostiques et athés pour finalement perdre sa personnalité et in fine, arriver à des contradictions non dissimulables. La diffusion de l’écrit et du savoir, renforcés par la numérisation et la mise en réseau à l’échelle planétaire, les rythmes d’apparitions des théories philosophiques, la durée de vie des civilisations, font que le christianisme a dépassé son zénith pour décroitre lentement. Il devrait laisser la place d’abord à l’islam, plus rigoureux et présentant un bon potentiel de développement, puis à des mouvements religieux dans la ligné des églises pentecostistes pour se diversisfier à l’infini dans des groupuscules avec une probabilité de développement nul.

                                En ce sens, le créationisme n’est qu’un soubressaut, en réaction d’une longue agonie, qui fera plus de mal à l’histoire du catholicisme et qui viendra s’ajouter, dans une perspective historique à long terme, à la liste déjà longue des errements de cette religion fondamentalement humaniste à la base.



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