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Tout le monde il est pas bon, tout le monde il est pas Jean Yanne !

Aujourd'hui en France où ceux qui font profession de "comiques" sont aussi tristes et indigents que l'est notre époque, voilà maintenant 10 ans que l'un de nos meilleurs trublions s'en est allé dans ce Paradis auquel il ne croyait pas. Il s'appelait Jean Gouyé, plus connu sous le sobriquet de Jean Yanne. Moins connu par les nouvelles générations qu'un Coluche ou un Desproges, il était pourtant au-moins aussi subversif que ces illustres personnages. Ce pudique au caractère bourru et à l'humour cynique fut l'un des meilleurs pourfendeurs de la connerie humaine en général et des fausses valeurs modernes en particulier. Pourtant son humour à lui reste toujours d'une inusable modernité. Petit hommage !

 

Voici un extrait d’anthologie du film sorti en 1972 ’Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil" que Jean Yanne a réalisé et interprété magistralement. Plus de 40 ans après, ce film constitue, encore plus aujourd’hui qu’en 1972, un regard d’une cruelle actualité sur la société de consommation et sur les ’bons sentiments’ si chers à notre époque. A consommer sans modération !

 

 

On rappellera que Jean Yanne a réalisé d’autres films potaches comme "deux heures moins le quart avant Jésus-Christ" ou "Liberté Egalité choucroute".A voir et à revoir.

 

Sans oublier que Yanne fut, aussi, l’un des piliers de l’émission radiophonique "Les grosses têtes" de la grande époque. Voici des extraits qui passeraient assez difficilement aujourd’hui. Il suffit de les écouter pour s’en rendre compte et surtout...pour rire de bon coeur !

 

Jean Yanne et le Coran

 

Jean Yanne et les petits japonais 

 

Tags : Humour




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8 réactions à cet article    


  • 6 votes
    juluch juluch 23 novembre 2013 12:32

    Le grand Jean Yanne.....


    Merci pour le partage...

    • 8 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 23 novembre 2013 12:39

      Sur le Coran je connaissais, quel talent d’improvisation !
      Inimaginable aujourd’hui, bien sûr.


      • 4 votes
        wesson 23 novembre 2013 15:21

        faut-il bien comprendre les choses. Ce qui importe dans l’humour, ce n’est pas que l’on se moque de telle ou telle religion, mais c’est la personne qui le dit. 


        Jean Yanne était d’ailleurs plus anticlérical que antireligieux, considérant l’ensemble des religions comme un tout.

        Et c’est à ce titre là qu’il n’était pas suspect d’en privilégier une plutôt que l’autre. 

        Le passage intéressant est effectivement celui de "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", car il est éminemment politique : il y a certes la religion, mais comme moyen à la société de consommation à outrance. C’est au final cette dernière qui est critiquée. 

        Pour les passages des grosses têtes, ça c’est plus de la gaudriole sans aucun message, à écouter dans son camion, sa voiture ou en faisant le ménage.

        • 1 vote
          gerfaut 23 novembre 2013 19:37

          Jean Yanne a appris son mêtier d’ improvisateur en s’ exercant dans une cave, des cars de Japonais y arrivaient, on leur faisait croire qu’ ils étaient à Saint Germain des Prés, et zou il commencait son improvisation avec un autre, quand il était à court il prononcait le mot ’curé’ et l’ autre comprenait que c’ était son tour. 


          Après un verre, les Japonais partaient, ils pouvaient alors cesser leur impro jusqu’ au car suivant.

          C’ est comme ça qu’ on apprend... Après on craint plus rien.



          • 1 vote
            Lord Volde lord volde 24 novembre 2013 06:11

            Les acteurs de ce calibre, on en fait plus en France. 


            Bernard Blier, Jean Gabin, Gérard Philippe, Louis Jouvet, Fernandel, De Funes et quelques autres grandes figures du cinéma français se sont éteints en laissant derrière-eux un parfum de nostalgie qui puise sa force dans la morosité ambiante des dernières générations de comédiens sans talent et terriblement médiocres.

            C’est le système nullissime et contre-productif supposé soutenir et assister la création des œuvres cinématographiques et artistiques qui est responsable de la chute verticale, creusant le tombeau du cinéma français. L’assistanat à la française de la création cinématographique et artistique a entraîné un abaissement radical du risque et en corollaire du talent.

            Gagner de l’argent sans risque est une affaire rentable pour les producteurs et les acteurs se partageant le gâteau en famille et à bon compte.

            En ce qui me concerne, j’ai tourné le dos au cinéma français que je juge incapable de se renouveler et dépourvu de talents créatifs. 


            • vote
              Éric Guéguen Éric Guéguen 24 novembre 2013 09:46

              On a quand même encore d’excellents acteurs je trouve. Parmi ceux-ci : François Cluzet, Vincent Lindon, Catherine Frot ou Charles Berling (tête à claque dès qu’il parle de politique en revanche).
               
              Parmi ceux ayant un vrai potentiel comique, je noterais aussi José Garcia, même si sa filmographie est en demi-teinte.


            • vote
              mac1 24 novembre 2013 19:04

              Certes nous avons encore de bons acteurs mais Jean Yanne comme Coluche ou Desporges s’attaquait aux fondamentaux : les religions, la politique, les syndicats, les médias...

              Aujourd’hui les comiques nous font rire avec les petites choses de notre quotidien : les courses chez IKéa, le GPS, les travers ados, les différences homme-femmes...rien qui ne fasse grand mal au système...


            • 1 vote
              Éric Guéguen Éric Guéguen 24 novembre 2013 21:13

              Les gens que vous citez avaient à cœur de taper tous azimuts, et non de défendre la chapelle du Bien contre celle du mal. Je crois que ça y fait beaucoup.
              Tenez, ce soir, Les tontons flingueurs vont cartonner. L’un de ces rares moments où qualité et quantité se rencontrent, où le talent d’une poignée d’acteurs réunis, non pour l’appât du cachet mais pour le plaisir de travailler ensemble, satisfait des millions de spectateurs.
              La philosophie de ces films-là, boudés par la Nouvelle Vague bobo-intello-gaucho à souhait, c’était tout simplement le bon sens. C’était le cinéma d’Audiard.



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micnet


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