Frédéric Lordon tient un discours très pertinent... jusqu’à ce qu’il commence à nous déterrer les vieux concepts de "gôche" et de "drouâte". A partir de ce moment, il devient sot et ennuyeux comme tous les bavards de la télévision depuis 50 ans. Une sale habitude dualiste qui doit lui rester de sa formation marxiste (dont on conserve toujours des séquelles, un peu comme la psychanalyse). Il devrait essayer d’apprendre à penser sans couper son cerveau en deux parties en croyant que l’une est meilleure que l’autre. Ou essayer de penser ce qu’il pense, mais dans des boîtiers conceptuels qui sentent moins la mort, donc en utilisant d’autres mots.
On ne peut pas énoncer les exigences d’une nouvelle relation de l’homme à la politique en s’obstinant dévotement à réutiliser les vieux moules sémantiques qui ont constitué la matrice nos malheurs. Ces moules ont aussi été la matrice de votre formation politique ? Eh bien il faut vous en affranchir et faire preuve de créativité.
Mais il y a beaucoup de choses intéressantes au début de cet entretien.