Industrie
mortifère à caractère irréversible...
La question importante que ce docu n’aborde pas c’est bien évidemment celle-ci
:
Le Japon
étant un pays à très haut risque (s’il en est
d’autres plus risqués encore !)...
qui a
pris la décision dans les années 50 d’opter pour le tout nucléaire dans
cet archipel… ? Qui a forcé cette décision ? Qui est à l’origine des
pressions exercées pour qu’une telle décision soit prise ? Quels sont les
hommes (lobbys) et les pays impliqués ? Quels sont les intérêts politique et
économiques derrière ce choix du tout nucléaire ? Et enfin, quelles sont les
stratégies développées à moyen et long terme derrière ces intérêts ?
Nul doute ! Les Japonais ont de
sérieuses questions à se poser à propos de ceux qui les dirigent depuis la fin
de la Seconde guerre mondiale.
Mais… ces Japonais auront-ils seulement la
possibilité de se les poser toutes ces questions ?
Pourront-ils ensuite y apporter des
réponses avant d’en tirer les conclusions qui s’imposent ?
Rien n’est moins sûr : la démocratie,
au Japon comme ailleurs, a ses limites, et par les temps qui courent au rythme
d’une mondialisation sans responsabilité… ses limites sont vite atteintes.
Il n’y a aucune raison pour qu’il en soit autrement en France.
Après Hiroshima et
Nagasaki, deux des plus grands crimes racistes de toute l’histoire de
l’humanité, avec Fukushima doit-on y voir là encore à propos de la troisième
puissance économique mondiale, le Japon, pays hautement technicisé mais nain
politique et culturel de la scène internationale, une nouvelle preuve du mépris
dans lequel ces êtres de petite taille, aux yeux bridés et à la langue aussi
incompréhensible qu’inassimilable, sont tenus, voire confinés depuis toujours ;
des êtres au destin comparable à celui de souris de laboratoire dociles et
quasi fatalistes à la merci de toutes les stratégies de puissances étrangères
auxquelles il est difficile de ne pas obéir ; des êtres aussi éloignés qu’on
peut l’être culturellement et géographiquement de l’Europe et des USA qui
demeurent encore, et quoi qu’on puisse dire, le seul l’étalon civilisationnel
de référence.
Mais alors… après nous, le déluge ?