Un grand moment de télé
comme disait O’scugnizzo, c’ est fascinant de voir à quel point tout ce
que l’ on dit depuis longtemps se révèle au grand jour.
Une pièce de théâtre avec plusieurs personnages :
Jean Bricmont :
un véritable progressiste, dont il faut saluer le courage face à tant de bêtise
et de mauvaise foi qui montre à chaque fois que derrière le discours
progressiste du pouvoir, il y’ a la pire des réactions. Jean Bricmont n’aime
surement pas Dieudo mais cette affaire est l’occasion pour lui de poser des principes, les véritables
principes progressistes, ceux de la liberté de parole et d’opinion. Dès le
départ IL POSE LA SEULE QUESTION QUI COMPTE, celle de la
définition de l’antisémitisme ! Car il voit très bien qu’il y’ a tout
et n’ importe quoi dans ce terme qui l’inclut lui aussi .Et dès le départ, en posant cette question fondamentale, il se fait
attaquer et cela durera jusqu’ à la fin !Dans cette pièce, c’est le personnage le plus censé.
Jean-François Kahn : Symptomatique de cette tranche de la
classe médiatique qui considère que Dieudonné est antisémite, que cela n’est
pas discutable mais que les moyens utilisé pour combattre cet antisémitisme sont
mauvais et dangereux. Il admet que pour lui,
ce qu’il y’a de plus sacré, c’est la shoah, mais admet que cela puisse être
différent pour d’autres et pose la question du deux poids deux mesures. Il s’interroge
mais n’a pas de réponses.
Agnès Tricoire :
qui ne pose pas non plus la question de l’antisémitisme
de Dieudonné, pour elle, c’est un fait, mais
s’ interroge comme JFK des méthodes employés. Elle défend les artistes contre
la censure dans certains pays dit dictatoriaux et totalitaire, et se rends
compte que la « jurisprudence Dieudonné » ouvre la porte à un nouveau
monde qui restreindra considérablement la liberté de création des artistes. Elle
ne sait pas encore exactement ou elle en est …
Hector Obalk :
qui m’a fait pitié je l’avoue. Un personnage
dans une grande détresse qui semble souffrir énormément des blagues que fait
Dieudonné (du caaalme, on ne veut pas te déporter
) mais encore plus de son public qui en rigole.
Lui préfère combattre l’antisémitisme plutôt que les antisémites, car
apparemment lutter contre les antisémites est un combat perdu d’avance ! Il
admet cependant qu’une partie du public est sincère lorsqu’ elle dit prendre
les saillies de Dieudonné sur les juifs au second degré …
Et puis là il y’ a la fine équipe :
Emilie Frèche : alors elle, un cas qui incarne
parfaitement cette psychose collective juive,
l’antisémitisme est partout, chez Bricmont, chez JFK, chez Nabe chez Taddei …. Les
juifs sont en danger et risquent perpétuellement l’extermination, elle est fascinante,
elle m’a fait penser à cette
jeune juive !
Alain Jakubowicz : qui incarne la gauche militante communautaire,
il n’est pas venu sur le plateau discuter mais donner une ligne directrice :
Dieudonné Mbala Mbala n’est pas un humoriste,
c’est un militant antisémite qui ne donne pas de spectacles mais qui fait des
meetings politique se fondant sur la haine ! L’antisémitisme n’est pas une
opinion, c’est un délit, fin du débat. La « jurisprudence Dieudonné « ne
comporte donc de risque pour les humoristes
car eux en sont et donnent des spectacles ! Quand Bricmont lui
demande qui décide de qui est humoriste et drôle, il ne répond pas ! Comprenne
qui pourra, il ne faut pas être un génie pour comprendre…
Gérald Garutti : qui admet que Dieudonné fait un spectacle
mais considère que c’est la raison pour laquelle il doit être interdit ( il y’
aurai selon préméditation et en cela, le crime de Dieudonné est plus grand).
Marc Edouard Nabe : qui a des comptes à régler avec la
dissidence ,qui affirme que le vrai problème est le conspirationisme ( sic) et
que l’ antisémitisme n’ est qu’ une émanation de ce conspirationisme ( re-sic).Selon
lui Valls a l autorité mais Dieudonné a le pouvoir ( re re- sic) et que en tant
qu’ artiste , il se doit de combattre le pouvoir , donc Dieudonné ( re re re-
sic).Le problème , c’ est internet ( re re re re -sic) !Bravo monsieur
Nabe , les masques tombent !
Et enfin … Frédéric Taddei qui répondait,
avec arrogance une cigarette à la main et ses peintures en arrière plan, à Jean
Robin, qu’il ne subissait aucune pression, aucune ne censure et qu’il invitait
qui il voulait ! Qui n’a pas
compris qu’il s’est autocensuré ? Qu’il a depuis quelques coups de
pression la trouille de perdre son Job. Pourquoi
ne pas avoir invité Soral ou un vrai défenseur de Dieudonné ? La seule
insolence qu’ il s’ est permit a été d’ inviter Bricmont et Nabe ( ce
qui lui sera vivement reproché à la fin de l’ émission ).Je pense qu’ il va
perdre son travail , le peu qu’ il fait pour la pluralité de l’ opinion ,
c’ est déjà trop !