Pour prendre une autre allégorie, c’est pareil dans le Truman Show (film encore plus initiatique que "Seul au monde" mais il y a aussi "The Game" avec Michael Douglas) : tout au long de sa vie, Truman est constamment agressé, mais de façon soft (par sa pseudo épouse, son pseudo ami etc). Comme nous sommes constamment agressés dans nos vies, mais de façon soft. Donc nous dépérissons, nous perdons de l’énergie, mais jamais nous ne changeons fondamentalement. Jamais nous ne "vivons". Nous survivons, nous nous adaptons.
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Mais quand Truman rencontre lui aussi le Dragon ultime (la scène du bateau mais je ne peux pas en dire trop), là aussi c’est mourir totalement ou vivre totalement, c’est à dire "se désincruster" définitivement du show, de l’illusion, de la dualité que les autres nous proposent.
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Moi ce qui m’a sauvée, c’est que la situation que je vivais devenait tellement "absurde" que j’ai flairé le fake, le même fake que Mâra propose à Siddharta. Donc c’est un bon indice : quand une situation de souffrance devient too much, alors c’est peut-être "le" moment à ne pas rater...