On en est resté à l’idéalisation des parents et de leurs exigences, qui peut aisément être transposée au Führer ou à l’idéologie correspondante. Étant donné que les parents ont toujours raison dans ce qu’ils exigent, ce n’est pas la peine de se casser la tête à chaque fois, pour savoir si leur exigence ponctuelle est également juste. D’ailleurs, comment pourrait-on en juger, où trouverait-on les critères, quand on s’est toujours laissé dire ce qui était bien ou mal, que l’on n’a jamais eu l’occasion de faire l’expérience de ses propres sentiments, et qu’en outre toutes les velléités [sic] de critique que les parents ne supportaient pas présentaient un danger mortel ? Si l’adulte n’a rien bâti qui lui soit propre, il se voit livré pour le meilleur et pour le pire aux autorités, exactement comme le nourrisson aux mains de ses parents ; un « non » opposé aux détenteurs du pouvoir lui paraît à tout jamais mortellement dangereux." A. Miller, C’est pour ton bien, p. 104.
PS : La religion, puis l’école, puis les parents et le cercle continu.
Donc si je comprend bien en gros, on ne doit plus aller a l’école, on ne doit plus éduquer ses enfants et y’a un groupe d’anthropologue qui décident de ce que tu dois devenir tout en te disant que y’en des structures qui te conditionnent et qu’ils faut t’en sortir.
L’hypocrisie dans toute sa splendeur ou encore des idéalistes de la nature humaine. Juste de la standardisation vers le plus bas niveau. L’idéologie horizontale vs l’idéologie verticale.
Intéressant parce que y’a quelques jours j’ai vu un documentaire ou des ados faisaient la demande pour aller dans des internats assez rigoureux pour JUSTEMENT retrouver de la rigueur, y’a quelque chose qui ressemble a un pourrissement ultime dans cette vision horizontale.