Le gros problème est que le libéralisme reste un mot dont le contenu est fort imprécis et très variable selon les contextes.
Souscrire à ce terme serait comme acheter un produit pour son emballage, mais sans savoir ce qu’il contient.
Si le libéralisme était une religion, avec un pape qui en donnerait toutes les définitions, on saurait à quoi s’attendre. Mais non. Chacun y met ce qu’il veut. Par conséquent l’usage politique d’un tel mot nous précipite dans des nuées intellectuelles, un brouillard profond, d’où il est impossible de s’orienter.
C’est donc tout-à-fait normal que tout-le-monde dise tout et n’importe quoi au sujet du libéralisme : c’est un mot dont le contenu est trop imprécis pour qu’il soit utilisable dans une réflexion politique précise.