@Gollum
Je crois pouvoir comprendre que vous vouliez dire anthropomorphisme et non anthropocentrisme. Effectivement pour moi comme pour beaucoup d’autres, Dieu aime ceux qui veulent bien être aimés. Si cela ne vous convient pas, vous êtes libres évidemment.
Mais pour moi c’est tellement central que je dis : la conscience de l’homme c’est l’amour de Dieu.
Je ne dis pas que que ces phénomènes irreproductibles sont forcément un miracle, mais qu’ils ne sont pas compréhensibles dans une vision déterministe de ce monde. On reste libre de croire qu’il seront compréhensibles à l’avenir, mais c’est un acte de foi, et moi je fais l’acte de foi contraire : même ordinaires, tous les phénomènes sont l’action du Dieu vivant.
Alors justement, qu’un miracle soit vrai ou pas est une notion qui me laisse assez indifférent. Ce qui m’importe est le sentiment que l’on reçoit à propos d’un évènement.
Un "esprit fort", du 19ème je crois, disait que si à Lourdes un unijambiste se voyait repousser sa jambe manquante, cela ne prouverait rien d’autre que le fait que sa jambe manquante lui est repoussée. Je lui donne raison, Dieu n’est pas une question de preuve matérielle ou même morale, c’est une question de choix personnel.