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an Ankoù (---.---.232.70) 28 juillet 2010 12:17

Être citoyen responsable dans un État de Droit, ça implique de faire un peu d’efforts pour :
- admettre que les lois, faites par nos représentants élus, déterminent un équilibre acceptable entre les faits et les peines qui leur sont associées ;
- admettre que les juges et les jurés ont eu tous les éléments en main pour prononcer des peines justes et équilibrées
- admettre qu’une personne qui a été condamnée et qui a purgé sa peine (remises de peines incluses puisqu’elles sont légales) a acquitté sa dette envers la société.

La justice a sans doute des défauts, mais je trouve fort prétentieux, à propos d’une affaire closes et d’une décision ayant autorité de "chose jugée", de vouloir se substituer au législateur, au juge du fond, au juge d’appel et au juge d’application des peines... Que ne vous prenez-vous aussi pour Dieux et ne ressuscitez la regrettée actrice, tant que vous y êtes ?

Bref, je rejoins évidemment le chœur des pleureuses qui se lamentent sur le décès de Marie Trintignant et la perte que ça représente pour ses proches comme pour le cinéma...

Mais je ne vois pas ce qu’il y a de discutable (dans tous les sens du terme : je ne comprends pas que ça prête à discussion) que Cantat soit vivant et libre.

Je vous inviterais volontiers à considérer que ce sont des choses qui n’ont plus de rapports l’une avec l’autre.

Bertrand Cantat est aussi important pour la chanson que pouvait l’être Marie Trintignant pour les salles obscures. Je suis heureux qu’il ait purgé sa peine et que la vindicte des furieux du "tout répressif" ne nous ait pas plus longtemps privé de son talent d’artiste.

Bien à vous,
an Ankoù




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