Mouai, mouai.
Cette logique qu’on applique, à savoir ceci est trop coûteux, ceci rapporte, ne sert qu’une chose : faire perdurer nos structures civiles, qu’elles soient étatiques, collectives ou commerciales.
Mais dans aucun cas elles ne se préoccupent de ce qu’il en coûte à plus grande échelle.
Alors au moment où ce cadre de plus grande échelle deviendra un barrage à cette croissance qu’on dit civilisée, direz-vous toujours que ce sont les fonctionnaires qui coûtent trop cher ?
Ou bien vous rendrez-vous compte que c’est l’ensemble du développement humain qui implique ce coût ? On ne vit pas dans un domaine dont on fait ce qu’on veut me semble-t-il, alors évidemment faut-il aussi accepter ce cadre et s’y plier.
Et donc, que cette société soit mal gérée ou pas ne modifiera pas le cours des choses, et celui-ci aura je suppose toujours prééminence quelles que soient les décisions que nous prendrons par le biais des représentants élus ou pas, des décideurs et des manipulateurs d’influence.
En outre, voyez-vous combien coûtent nos idéaux à vouloir vivre avec un maximum de confort ? Eux aussi représentent une charge dont nous avons à nous acquitter, sauf qu’eux laissent des traces qui se résorberont moins facilement que celles laissées par nos existences individuelles.
Cette collectivité mondiale avec toutes ses incohérences finira par devenir trop coûteuse, et j’imagine bien que la société du futur composera autrement avec les réalités qui lui échoiront. Le fonctionnariat, l’industriel, le service reprendront sûrement un format moins développé, tout simplement parce que le cadre général avec les lacunes que nous creusons avec notre consommation actuelle ne permettra plus de s’en affranchir comme nous le faisons présentement ; moins d’énergie fossile, des restrictions budgétaires ou tout simplement le rééquilibrage naturel impacteront toutes nos structures basées avant tout sur les réalités matérielles plus que sur nos desideratas idéologiques ou intellectuelles...
À terme donc, cette civilisation connaîtra forcément le revers de sa médaille, et puisque nous en avons fait quelque chose d’incontournable pour la plupart d’entre nous, chacun en aura sa contrepartie...
Salutations