Qu’on le veuille ou non, il n’y a que ce sujet, sauf fin du monde ... et qu’il est facile de s’intéresser à la reproduction des escargots pendant ce temps là ...
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Rarement entendu religieux juifs aussi percutants, vrais que Boreman et sa femme. Difficile et risqué que leur combat pour le vrai judaïsme de la Torah, comme l’est le vrai islam de Imran Hossein, avec le christianisme en arbitre mais sur 2 camps.
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Collé d’un commentaire sur ce même sujet, posté hier :
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Ci-après, Excellent article sur le Sionisme depuis son
origine, ses dérives et objectifs réels, même si le titre ne le laisse
pas croire, mais le sous-titre assurément :
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ISRAËL
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Qui est l’ennemi ?
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par Thierry Meyssan
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RÉSEAU VOLTAIRE | DAMAS (SYRIE) | 4 AOÛT 2014
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Chacun
a son opinion pour expliquer les massacres commis par l’État
d’Israël à Gaza. Alors que dans les années 70 et 80, on y voyait
une manifestation de l’impérialisme anglo-saxon, beaucoup
l’interprètent aujourd’hui comme un conflit entre juifs et
arabes. Revenant sur la longue période —quatre siècles
d’Histoire—, Thierry Meyssan, consultant auprès de plusieurs
gouvernements, analyse l’origine du sionisme, ses véritables
ambitions, et détermine qui est l’ennemi.
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Petit extrait (très long article à enregistrer sur son pc).
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Qu’est
ce que le sionisme ?
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Au
milieu du XVIIe, les calvinistes britanniques se regroupèrent autour
d’Oliver Cromwell et remirent en cause la foi et la hiérarchie du
régime. Après avoir renversé la monarchie anglicane, le « Lord
protecteur » prétendit permettre au peuple anglais de réaliser
la pureté morale nécessaire pour traverser une tribulation de 7
ans, accueillir le retour du Christ et vivre paisiblement avec lui
durant 1 000 ans (le « Millenium »). Pour ce faire,
selon son interprétation de La
Bible,
les juifs devaient être dispersés aux confins de la terre, puis
regroupés en Palestine et y reconstruire le temple de Salomon. Sur
cette base, il instaura un régime puritain, leva en 1656
l’interdiction qui était faite aux juifs de s’installer en
Angleterre et annonça que son pays s’engageait à créer en
Palestine l’État d’Israël.
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La
secte de Cromwell ayant été à son tour renversée à la fin de la
« Première Guerre civile anglaise », ses partisans tués
ou exilés, et la monarchie anglicane ayant été rétablie, le
sionisme (c’est-à-dire le projet de création d’un État pour
les juifs) fut abandonné. Il ressurgit au XVIIIe siècle avec la
« Seconde Guerre civile anglaise » (selon la dénomination
des manuels d’Histoire du secondaire au Royaume-Uni) que le reste
du monde connaît comme la « guerre d’indépendance des
États-Unis » (1775-83). Contrairement à une idée reçue,
celle-ci ne fut pas entreprise au nom de l’idéal des Lumières qui
anima quelques années plus tard la Révolution française, mais
financée par le roi de France et conduite pour des motifs religieux
au cri de « Notre Roi, c’est Jésus ! ».
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George
Washington, Thomas Jefferson et Benjamin Franklin, pour ne citer
qu’eux, se sont présentés comme les successeurs des partisans
exilés d’Oliver Cromwell. Les États-Unis ont donc logiquement
repris son projet sioniste.
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En
1868, en Angleterre, la reine Victoria désigna comme Premier
ministre, le juif Benjamin Disraéli. Celui-ci proposa de concéder
une part de démocratie aux descendants des partisans de Cromwell de
manière à pouvoir s’appuyer sur tout le peuple pour étendre le
pouvoir de la Couronne dans le monde. Surtout, il proposa de s’allier
à la diaspora juive pour conduire une politique impérialiste dont
elle serait l’avant-garde. En 1878, il fit inscrire « la
restauration d’Israël » à l’ordre du jour du Congrès de
Berlin sur le nouveau partage du monde.
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Suite et source.