@yoananda
D’accord, pour le
coupage de cheveux en quatre, j’entends la critique, je suis sincère.
Mais je crois
que redonner aux mots leurs sens
authentiques est la meilleure attitude possible pour ne pas se faire manipuler
lorsque ceux-ci sont instrumentalisés à des fins militantes. Par exemple, le
piège est selon moi d’accepter le flou et la vague entretenu autour de la
notion de racisme par les antiracistes. Ce n’est pas une question de QI, juste
de bon sens , on ne lutte pas sur le terrain de l’adversaire alors que ce
dernier l’ a déjà miné. Maintenant , si on préfère accepter les anathèmes et les assumer , chacun son truc , moi je préfère couper les cheveux en quatre comme tu dis pour les rejeter ...
-Est-ce que dire que les Kenyan sont
génétiquement mieux adaptés au marathon est raciste ?
------> Non, pas du tout, ce n’est qu’un jugement abstrait (ce qui ne
signifie pas qu’il est faux ou irréel).
Par contre ,
militer pour et/ ou imposer le fait que les marathons ne soient courus que par
des Kenyans sous prétexte qu’ils seraient mieux adaptés au marathon serait
raciste. Là, on passe du jugement abstrait à un traitement, une attitude
discriminatoire concrète sur bases de critères phénotypiques.
Un autre exemple :
une personne pense et dit que les blancs sont intrinsèquement dominateurs. Ce n’est
pas raciste. Mais si ce jugement donne lieu à une attitude, un traitement
discriminatoire sur toutes les personnes ayant la peau blanche, c’est du
racisme.
Moi par exemple,
je ne suis pas raciste et considère le racisme comme une absurdité. Je suis
conscient des différences phénotypiques entre les populations sur notre planète.
Mais elles ne feront pas naitre chez moi une attitude discriminatoire, bien conscient
que ces différences phénotypiques ne déterminent pas le contenu d’une personne.
Et si un
antiraciste institutionnel me dit que je suis raciste, je lui expliquerais très
calmement que je ne le suis pas et s’il insiste , il peut aller se faire foutre
, je ne vais pas accepter le fait d’être raciste juste pour lui faire plaisir
alors que je sais pertinemment que je ne le suis pas.
Voilà.