Il y a quelques millenaires, ce peuple jouissait d’un statut d’artistes officiels dans les cours des maharajas en Inde. Tombés en disgrâce, peut-etre pour leur malhonnêteté, ils sont depuis sur les routes.
De l’expulsion en expulsion ils se sont construit au fil des siècles des argumentations victimaires imparables. Ils sont en effet extrêmement créatifs, la magie de leur art (pas uniquement musical) l’atteste. Sachant appuyer exactement sur les cordes de la culpabilité, ils s’attirent de nombreuses sympathies. Il est tout de même assez spéctaculaire de voir les gens qui ont connus la cohabitation avec une colonie de Roms changer radicalement leur opinion à ce propos.
Un extrait d’un poème folklorique serbe :" Le Tzigane loue les merites de son cheval"
Ne lui regarde pas les dents, mon pigeon ;
je ne les ai moi-même pas regardé
Comme ça il ne vieillira jamais
Plus tu le fais trimer, mon pote
plus jeune il devient
et là, essaie seulement de lui fixer un prix !