Premier exemple de position complotiste : répondre à côté de la plaque. A la référence d’un site fort bien documenté, et qui fait aux complotistes l’honneur d’examiner en détail leurs thèses pour les réfuter à l’aide d’arguments rationnels, un complotiste préfère parler de Guillaume Durand, donner la liste de sites complotistes dont les arguments foireux sont déjà réfutés, et s’embarquer dans des considérations politiques ou psychologiques fumeuses destinées à expliquer pourquoi je ne suis pas convaincu par le complotisme... Je ne suis pas convaincu, pas plus que la quasi-totalité des experts, des professionnels, des familles de victimes, des associations de pompiers, de policiers, ou des new-yorkais... tout simplement parce que les complotistes présentent un assemblage d’arguments incohérents, d’insinuations ou de suppositions non étayées. Et que leur thèse ne tient pas la route. Comme le montre très bien le site donné en référence, dont j’aimerais que les complotistes le lisent sérieusement pour m’indiquer où sont les erreurs...
Mais pour un complotiste, le seul fait de ne pas adhérer à sa thèse est une preuve soit d’aveuglement, soit de complicité avec les assassins... ça simplifie la vie, c’est sûr !