Petit rappel : à l’origine, le terme ’hacker’, né au MIT, a plus le sens de ’bidouilleur’, ’bricoleur’ pragmatique qui prend plaisir à détourner les objets de leur usage, dans une sorte de jeu intellectuel, de puzzle...
La connotation politique de ’révolutionnaire’, bien qu’il y’a aiit forcément une forme d’euphorie qui explique la fierté de certains - parce que la programmation est une activité hautement abstraite, et souvent aride (ça ne fonctionne pas plus souvent que cela fonctionne) - n’est pas forcément la revendication de tous les hackers. Elle a par contre été magnifiée par des films hollywoodiens... Alors que le gamin de 16 ans qui a réussi a accéder aux serveurs du FBI faisait plus probablement cela par intérêt.... (Jonathan Jame : "I was just looking around, playing around. What was fun for me was a challenge to see what I could pull off.")
Après, oui... la prochaine guerre sera sûrement numérique (si on pouvait ne se tirer dessus au fusil que dans des FPS... :), d’ailleurs la re-qualification d’un acte de piratage comme acte terroriste par Obama donne bien le ton (dans un de ces speechs sur le terrorisme il y a 2 ans je crois). Et le FBI se ferait lui même aider par pas mal de hackers...
Quel rapport avec les bourses mondiales ?