Sympathique mais naïf : l’objectif de Mélenchon était de ramener dans le giron social-démocrate des anciens copains du PS, toute la légitime colère des gens de gauche qui auraient été tentés pour certains, d’aller voir du côté du FN (ce qui se passe en réalité, le premier parti ouvrièriste en votes déclarés -hors abstention donc-, est le FN avec environ 25% des ouvriers, pas le FdG ni la LCR, plus grand monde n’est dupe...). Avec sa main-mise sur la gauche du PS, Mélenchon en bon politicien professionnel qui se fait mousser le roudoudou, termine le travail de vampirisation du PC -qui a disparu des grands enjeux électoraux- que Mitterand avait commencé.
Mélenchon est un rabatteur du système, internationaliste anti-frontières, anti-souverainiste, (donc il fait le jeu du capital et de la libre circulation de tout et tout le monde, malgré ses belles promesses, "un jour viendra..."),europhile signataire de Maastricht (il s’est trompé le pauvre...), relayeur de la propagande pro-US sur la Libye, la Syrie et l’Iran, il conchiera Beppe Grillo à qui il reprochera d’être un "populiste bas du front", de vouloir sortir de l’euro (comme le FN...) ou de ne pas s’affirmer anti-fascistes (parce que Grillo aura croisé trois mecs de Casapound...).
Ceux qui veulent réellement balayer le système et qui comptent encore utiliser les urnes soutiennent évidemment Grillo et le M5S. Les autres (Libération, l’Humanité, le Monde, l’UMPS, Mélenchon and Co...) sont des imposteurs et des chiens de garde. Les choses s’éclaircissent pour ceux qui veulent bien le voir.