@L’ andalou
Merci pour cette vidéo
conférence, je l’avais écouté il y’ a un temps déjà.
Balzac incarne la
critique réactionnaire du libéralisme dans toute sa quitescence, je n’aime pas
la littérature et je n’ai aucune culture littéraire (les deux vont ensemble en
général) mais Balzac fait partie des rares littéraires qui me donnent envie d’en
lire.
C’est ma perception très subjective de la littérature mais
je déteste les écrivains qui font des figures de style pour ne rien dire, Balzac
lui même dans ses longues descriptions dit des choses !
Quant à Marx, lui est la quintescance de la critique
radicale du capitalisme libéral, les
critiques réactionnaires et radicales ont beaucoup de chose en commun, d’
ou l’attrait de Marx pour Balzac.
Néanmoins Marx parle de cette critique réactionnaire dans
ces termes : « Par leur position historique, les aristocraties française et anglaise
se trouvèrent appelées à écrire des pamphlets contre la société bourgeoise.
Pour elles, il ne pouvait plus être question d’une lutte politique sérieuse. Il ne leur restait plus que la lutte
littéraire. Ainsi naquit le socialisme féodal où se mêlaient
jérémiades et libelles, échos du passé et grondements sourds de l’avenir. Si parfois sa critique amère, mordante et
spirituelle frappait la bourgeoisie au cœur, son impuissance absolue à comprendre la marche de l’histoire moderne
était toujours assurée d’un effet comique. En guise de drapeau, ces
messieurs arboraient la besace du mendiant, afin d’attirer à eux le peuple ;
mais, dès que le peuple accourut, il aperçut les vieux blasons féodaux dont
s’ornait leur derrière et il se dispersa avec de grands éclats de rire
irrévérencieux. Quand les champions de la féodalité démontrent que le
mode d’exploitation féodal était autre que celui de la bourgeoisie, ils
n’oublient qu’une chose : c’est que la féodalité exploitait dans des
circonstances et des conditions tout à fait différentes et aujourd’hui
périmées. Quand ils font remarquer que, sous le régime féodal, le prolétariat
moderne n’existait pas, ils n’oublient qu’une chose : c’est que la bourgeoisie,
précisément, a nécessairement jailli de leur organisation sociale. Ils reprochent plus encore à la bourgeoisie
d’avoir produit un prolétariat révolutionnaire que d’avoir créé le prolétariat
en général ».(Manifeste
du parti communiste ).
Sinon un petit bémol concernant
votre article ,Marx ne pense pas que l’économie a
toujours été la force motrice de l’histoire mais qu’ elle le devient dans le
monde moderne. La lutte des classes ne devient économique que dans la société
moderne capitaliste.