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maQiavel machiavel1983 16 avril 2013 12:03

@L’ andalou

Merci pour cette vidéo  conférence, je l’avais écouté il y’ a un temps déjà.

 Balzac incarne la critique réactionnaire du libéralisme dans toute sa quitescence, je n’aime pas la littérature et je n’ai aucune culture littéraire (les deux vont ensemble en général) mais Balzac fait partie des rares littéraires qui me donnent envie d’en lire.

C’est ma perception très subjective de la littérature mais je déteste les écrivains qui font des figures de style pour ne rien dire, Balzac lui même dans ses longues descriptions dit des choses !

Quant à Marx, lui est la quintescance de la critique radicale du capitalisme libéral, les critiques réactionnaires et radicales ont beaucoup de chose en commun, d’ ou l’attrait de Marx pour Balzac.

Néanmoins Marx parle de cette critique réactionnaire dans ces termes : « Par leur position historique, les aristocraties française et anglaise se trouvèrent appelées à écrire des pamphlets contre la société bourgeoise. Pour elles, il ne pouvait plus être question d’une lutte politique sérieuse. Il ne leur restait plus que la lutte littéraire. Ainsi naquit le socialisme féodal où se mêlaient jérémiades et libelles, échos du passé et grondements sourds de l’avenir. Si parfois sa critique amère, mordante et spirituelle frappait la bourgeoisie au cœur, son impuissance absolue à comprendre la marche de l’histoire moderne était toujours assurée d’un effet comique. En guise de drapeau, ces messieurs arboraient la besace du mendiant, afin d’attirer à eux le peuple ; mais, dès que le peuple accourut, il aperçut les vieux blasons féodaux dont s’ornait leur derrière et il se dispersa avec de grands éclats de rire irrévérencieux. Quand les champions de la féodalité démontrent que le mode d’exploitation féodal était autre que celui de la bourgeoisie, ils n’oublient qu’une chose : c’est que la féodalité exploitait dans des circonstances et des conditions tout à fait différentes et aujourd’hui périmées. Quand ils font remarquer que, sous le régime féodal, le prolétariat moderne n’existait pas, ils n’oublient qu’une chose : c’est que la bourgeoisie, précisément, a nécessairement jailli de leur organisation sociale. Ils reprochent plus encore à la bourgeoisie d’avoir produit un prolétariat révolutionnaire que d’avoir créé le prolétariat en général  ».(Manifeste du parti communiste ).

Sinon un petit bémol concernant votre article ,Marx ne pense pas que l’économie a toujours été la force motrice de l’histoire mais qu’ elle le devient dans le monde moderne. La lutte des classes ne devient économique que dans la société moderne capitaliste.




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