Les guerres de religion n’ont jamais existé au sens littéral du terme. Il y a eu certes des disputes d’ordre religieux, mais les guerres ont toujours eu pour cause la triptyque suivante : rapide, pouvoir et contrôle.
Les hommes de religion animés par une foi authentique sont inspirés dans leur action par la crainte de Dieu qui occupe une place centrale dans leurs pensées comme dans leurs comportements.
Les croisades avaient un objet politique contraire aux prescriptions divines. Le Vatican avait besoin de réhausser symboliquement son prestige en occupant les lieux tenus pour sacrés et en chassant les musulmans qui habitaient la Palestine.
Les croyants arabes de Palestine n’ont fait que répondre alors aux attaques dont ils étaient l’objet pour protéger leur bien, leur terre et leur peuple.
Qu’on soit religieux ou athée, tout homme a le droit et le devoir de se défendre par la force, y compris en blessant ou en tuant son adversaire s’il ne peut faire autrement.
Si la légitime défense n’est pas contraire aux préceptes religieux, elle n’est pas pour autant assimilable à une défense religieuse.