Je pense qu’il faut être soit aveugle soit trisomique pour penser que ce système dans lequel on évolue tous et toutes est viable à long terme. Alors soit on continue de se comporter en essaims de sauterelles dévastateurs, soit on commence à être à la hauteur de nos prétentions ou de nos illusions intellectuelles et spirituelles et on oriente notre façon de vie de façon radicalement opposée à celle qui nous est devenue acquise, notre matrice maternelle, notre dogme, notre seule vision du monde, de la vie, de l’univers, etc...
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Il est clair que cela ne se fera pas sans casse, ni dans la soie, il devient de plus en plus urgent, avec les moyens actuels de destruction entre des mains de plus en plus douteuses et peu fiables, d’amorcer un retour aux sources, qui comprend une remise en question au niveau mondiale et individuelle à la fois, ainsi qu’une une prise de conscience humaine au sens large qu’il faut arrêter de scier la branche sur laquelle on est assis, sinon on va tous et toutes à notre perte.
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Je pense personnellement que cela risque fortement de passer par la case catastrophe (ou guerre) nucléaire globale, tant il me manque la conviction que nos élites tentent d’oeuvrer dans un sens "écologique" à la sortie de crise, à moins que le NOM soit ce projet, quitte à sacrifier des milliards d’êtres humains afin de préserver une espérance de vie humaine sur le long terme, afin de revenir à une philosophie moins "humaine" ou "droit de l’hommiste" au bénéfice d’une solution plus pragmatique, totalement intolérable pour le commun actuel des mortels, à savoir l’élimination pure et simple des bouches inutiles, superficielles, consommatrices, zombifiées, genre tous les veaux fans de télé réalité, d’I Phone, de futilités bling bling et autres gens pensant que le matérialisme est une finalité, un but ultime.
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Tous ces gens ne faisant aucunement avancer l’espèce humaine par leurs qualités intellectuelles, physiques ou de créativité proches de zéro à force de programmes d’abrutissement des masses souhaité par nos élites depuis longtemps, ne servant en rien la progression générale de l’humanité afin d’assurer sa continuité. Nos élites étant nos pires représentants, puisque normalement, devraient être au sens psychiatrique du terme, internées pour psychopathies diverses et autres mégalomanies égocentriques qui est à la mode, malheureusement, de notre époque clé dans l’histoire humaine qui est d’une jeunesse presque adolescente sur l’échelle de nos aînés les espèces nous ayant précédés et notre mère à tous, la Terre qui accuse 5 milliards d’années d’ancienneté et étant selon les estimations, à moitié de son espérance de vie. Ce qui relègue l’humanité à un stade embryonnaire, voire enfantin, au mieux d’adolescente turbulente en pleine crise d’âge bête.
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La dame de la vidéo a totalement raison.
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La tyrannie bienveillante sera nécessaire au début, initiée par des gens durs mais justes afin d’élever les consciences des survivants de la grande épuration qui se profile (car personnellement je ne crois plus au réveil populaire massif, on est dans un individualisme sans issue, et je m’inclus dans les sacrifiés futurs, je ne suis pas meilleur qu’un autre, ce n’est pas un jugement de valeur), pour arriver à terme, à une humanité autonome qui n’a plus besoin de dirigeants, puisque ayant bien compris la nécessité de garder un but commun, à la manière des occupants d’un canot de sauvetage, afin de tirer tous à la même corde, dans un même objectif, bien éloigné de nos préoccupations actuelles, pour mener cette barque à bon port aussi longtemps que possible. Ce n’est pas pour tout de suite, et c’est un scénario pour l’instant utopique mais pas irréalisable, qui se fera évidemment dans quelques décennies, voire siècles, peut être dans quelques millénaires, ça dépendra de la vitesse d’évolution et du comment les choses évolueront, l’humanité étant à son balbutiement malgré l’illusion qu’elle se fait d’être à la pointe d’un modernisme, à peine né qu’il est déjà obsolète, et surtout son illusion d’être le sens de toutes choses alors qu’elle n’en est qu’un paramètre, sans doute important, mais juste une pièce du puzzle de la grande fresque du vivant.
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J’ai foi en l’humanité, mais elle est à la lisière de son épreuve de force, à la croisée des chemins de sa destinée puisqu’elle possède les moyens de : Tapez 1 : soit se détruire complètement, il n’y a qu’à continuer dans la fuite en avant au consumérisme le plus acharné, ou Tapez 2 : soit un retour aux sources et une prise de conscience qui ne pourra se faire que sur une longue période, en revenant à un mode d’existence respectant son milieu naturel et en cessant l’apartheid des autres colocataires de notre habitat que l’on attribue du terme péjoratif de nos "frères inférieurs" que sont les animaux que l’on massacre par milliards inutilement.
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Il faudra bien un jour cesser de considérer l’enfant égoïstement comme un plaisir ou un désir personnel, voire une excuse pour sauver un couple en difficulté ou encore comme une marchandise, car il faudra en arriver fatalement, pour préserver un équilibre viable et naturel à la régulation des naissances et de sa démographie de manière intelligente, tout en supprimant toutes formes d’inégalités sociales en quittant le principe de la domination monétaire, matérielle et financière dans laquelle elle s’est engouffrée de manière irréfléchie et moutonnière. (bon là on arrive presque à Bienvenue à Gattaca, je le concède, mais il y a des façons sans doute de rendre un eugénisme soft et empreint de valeurs droit de l’hommiste malgré tout, ce ne sera que question de temps et d’évolution de moeurs, celles des hommes de cro magnon nous semblent abjectes, mais qu’en sera t’il dans 3000 ans ?)
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Cela semble utopique, mais c’est la seule manière pour l’humain de ménager sa monture qui est la planète Terre, et de pousser ses investigations scientifiques que sa curiosité naturelle lui dicte d’en reculer les limites toujours et encore plus loin, afin, peut être, d’avoir l’opportunité de jouer son rôle d’explorateur et de semeur, de paysan, de jardinier de la vie, afin d’ensemencer des mondes habitables, semblables au nôtre mais encore stériles, dont l’existence encore insoupçonnée de nos jours sera dans les livres de géographie céleste demain, et ainsi de contribuer à accomplir, le but ultime de la vie en général, à savoir coloniser les espaces viables et habitables, marins, célestes, terrestres, jusqu’à des lacs composés d’acide sulfurique et d’azote, la vie trouve toujours un chemin pour se développer et se multiplier à travers d’innombrables formes, d’invraisemblables ambassadeurs aux multiples facultés dont l’humain n’est est qu’une variante et une composante, afin de perpétuer le cycle de l’éternel renouvellement qui consiste à faire vivre des êtres, par la mort ou le sacrifice d’autres entités.
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Il faudrait être également complètement idiot pour imaginer un seul instant que le monopole de l’intelligence appartient à l’humain, le petit dernier de la "création". Un changement de philosophie moins influencée façon "humanocentriste" sera nécessaire afin d’avoir une réelle faculté d’analyse avec vision globale intégrée sur l’ensemble du vivant, quand on y met une forme d’humilité et une bonne dose d’ouverture d’esprit ainsi qu’une lunette permettant l’élargissement de la vision des possibles.
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Son destin, à l’être humain, peut être sublime et tutoyer le divin, il ne tient qu’à lui de l’accomplir, puisque dans chacune de nos mains, nous tenons des mondes immensément grands et infiniment petits, nous sommes des maillons d’univers entiers, à nous de ne pas en être, les plus faibles et se faire engueuler par la Laurence Boccolini du paradis. C’est le défi qui s’offre à notre espèce. Il est immense, à l’image des capacités humaines. Une sorte de miroir qui reflètera à choix l’image d’une marâtre qui se complait dans la superficialité façon conte de blanche neige, pour savoir si elle est la plus belle telle la Nabilla qui dit Allo, ou alors miroir qui au delà du reflet, s’ouvrira comme une porte sur les coeurs et des yeux grands ouverts, révélant la réelle forme de l’âme humaine, dans toutes ses qualités, comme ses défauts, afin que l’humain apprenne à s’accepter, tel qu’il est sans se renier ni se fuir et lui permettre, de se dépasser, pour le meilleur plutôt que le pire.