Mais il faut aussi comprendre plusieurs choses :

1) Les gens en place, partout dans le monde, font tout pour prolonger la vie du système, puisqu’ils en ont les premiers bénéficiaires.

2) Le système a une capacité de résilience et de résistance plus importante qu’on ne le croie, parce-que c’est un système vivant : il s’auto-modifie en raison des actions de certains acteurs, qui œuvrent pour le maintenir, même par des procédés artificiels et illusoires comme les QE de Ben Bernanke par exemple, mais aussi par un certains nombres de tricheries et de violation des règles établies par eux-mêmes.

Au final, le système va durer plus longtemps qu’on en le croie, mais sa chute, elle, sera très rapide. On peut charger un système encore et encore, mais lorsque la charge de rupture est atteinte, il s’écroule très rapidement. C’est ce qui va se produire.

Le Big Krack sera, à mon avis, le point de rupture : l’effondrement des marchés et des faillites bancaires en cascade, avec la ruine des États.

C’est là, à ce moment précis, que l’Humanité sera confrontée à son destin historique : basculer dans des dictatures un peu partout dans le monde, ou s’émanciper de la finance et du capitalisme boursier par l’érection de démocraties véritables, comme l’Islande tente de commencer un peu à le faire.

Ce qui est sûr, c’est que nous allons vivre des moments historiques avec, je le crains, beaucoup de larmes et de douleurs.