Salut Nora
Je n’ai pas encore écouté
la conférence mais j’avais
lu le texte de Ozon sur la fragilité des jeunes Européens.
Je suis d’ accord avec
certaines choses, il analyse à froid et avec détachement, ce que j’apprécie
chez lui. Mais je crois qu’il fait fausse route.
Pour avoir grandit dans un
quartier, je peux dire que les « jeunes blancs » étaient loin
d’être des taffioles.
Je crois que le problème
principal est ailleurs, c’est que sociologiquement, les interactions sont plus
viriles et violentes dans les quartiers populaires, aujourd’hui comme hier. Les
interactions entre jeunes issus de quartiers populaires et ceux de la petite et
moyenne bourgeoisie donnent lieu à la rencontre entre des mondes très
différent.
Pour nous à l’époque, peu importe que l’on ait été
blanc, noir, arabe, juif ou autre ( dans
mon groupe il y’ avait tout ça), la taffiole c’était le bourge. D’ abord il y’
avait de la jalousie, il faut dire la vérité, car lui pouvait se payer ce que
nous ne pouvions espérer avoir mais en plus il se comportait en gonzesse et
avait un look de gonzesse, donc ca nous refilait des ulcères aux burnes !
La question n’est pas tant
ethnique malgré les apparences ( puisque la différence avec mon époque est qu’il
y’ a de moins en moins de blancs dans les quartiers), elle est plus sociale qu’autre
chose, pour preuve il suffit d’envoyer un jeune bourge noir ou arabe parmi ces gosses,
il se fera aussi bouffer tout cru.
Ceci dit, Ozon dans le
texte dit des choses intéressantes et réelles …