Intéressant.
Toutes les pistes que révèle l’auteur sont justes. Même celles de la dépression. Ou d’un individualisme mal compris. Ou de la chronophobie.
Mais la vérité est, selon moi, à chercher dans l’organisation sociale absurde de nos sociétés modernes.
Quand l’individu se sent utile à la collectivité, il accomplit sa tâche, aussi difficile soit-elle. Mais quand le sens de son travail lui échappe, qu’il sent bien qu’il ne travaille pas pour le bien commun mais pour le bénéfice de quelques-uns, il n’a plus envie de le faire.
L’homme moderne se sait esclave. Il est prisonnier d’une chaîne. D’où son apathie et, finalement, sa démission. La procrastination est une sorte de renoncement.