@Bleuet :

En fait, Chouard insiste ici sur le fait que ce n’est pas la peine de se prendre la tête, que ça peut être spontané.
En même temps, il place, comme je l’ai dit, la barre haut : ne pas parler de ce que les gens voudront, mais de comment ils pourront concrétiser ce qu’ils voudront.
Et en même temps, il dit que c’est pour s’entrainer comme un sportif avant une compét, mais avec cette analogie, disons que le sportif s’entraine 3 ou 4 ans pour avoir une chance sur 1 million de participer à une compét : pas très motivant !.
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Pourtant, ça peut être cohérent, si nous décentrons un peu la marotte de Chouard (la constitution) :
Si on prend la politique au sens large, il est possible de s’entrainer au quotidien à faire preuve d’une certaine éthique de la communication, sans même avoir besoin de prévenir ses interlocuteurs.
Exemple : à quelqu’un qui parlera d’un problème concret, nous devrions, par simple logique, éthique, générosité, lui demander à quoi ça sert de parler de ce sujet et de faire valoir ses préférences dans un contexte où non seulement cette question ne lui sera pas posée par les décideurs, et où, même si elle l’était, elle serait biaisée, grossière et les 99% de conséquences qu’elle entrainerait dépendrait de modalités sur lesquelles personne ne sera consulté.
Ainsi, ETHIQUEMENT, si nous ne voulons pas laisser les gens s’enfermer comme des enfants capricieux, ou des psychopathes obsessionels dans des discussions qui ne mènent à aucune concrétisation (comme l’histoire que les agoravoxiens adorent lier à la politique), et qui ne font que flatter l’égo, nous devons AUTOMATIQUEMENT nous placer au niveau méta (’supérieur’ comme dit Chouard), et les ramener à la réalité politique qui est effectivement à un niveau de stratégie supérieure.