J’avais lu l’article de
morphéus sans savoir qu’il était de lui.
Pour Chouard cela va plus
loin que de sentir le souffre : il est grillé, c’est terminé et il a décidé de se retirer :
« Je suis bouleversé, tout noué, mal au bide, comme percé par
la violence des mille commentaires qui fusent de toute part chaque jour, comme
si je devais ne jamais me tromper, ou comme si, pour m’être trompé, je devais
maintenant expier. Vous tous, qui m’aimez ou qui me détestez, vous m’épuisez.
Quelque temps, je vais m’éloigner ».
« Si le système de
domination arrive finalement à me faire passer pour un diable hirsute,
infréquentable et banni, ce n’est pas grave, je ne suis qu’une cellule du corps
social et je ne cherche absolument aucun pouvoir personnel (je ne perds donc
rien d’essentiel si je suis ostracisé par le système, à part le bonheur de bien
servir à quelque chose d’utile, que je ressens en ce moment) : prenez
alors le relais vous-mêmes ! Notre cerveau collectif survivra très bien à
la disparition d’un neurone, changez de nom, et continuez à défendre
vous-mêmes, un peu partout et tout le temps, cette idée importante qui va tout
changer »
Mais on savait que cela arriverait
tôt pou tard.