Mon dieu, que d’âneries faites au nom de l’art (et de sa sacralisation institutionnelle.)
On aura bien compris "l’immense courage du créateur" qui dénonce au péril de sa vie le racisme ambiant, l’esclavage et le colonialisme (la mise en fiche des êtres selon leur couleur de peau et mon cul sur la commode...) sous le regard bienveillant des institutions culturelles toujours en recherche de gages de bonne conduite et de bienpensance.
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Le religion culturelle se trouve ici à son apogée en défendant l’antiracisme et le multiculturalisme institutionnalisé, le fascisme populiste peut trembler d’effroi car la croisade pour le bien ne fait que commencer..
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L’enfer étant pavé de bonnes intentions on comprendra aisément que ce genre d’initiative ne fera que victimiser d’avantage les populations "de couleur" et les renvoyant perpétuellement à leur statut de victime, tandis qu’un petit groupe de grands bourfgeois composé d’artistes, galeristes, collectionneurs et commissaires d’expos pourront prospérer de cet "élégant commerce" mondain.
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Ce type d’anti-racisme rassurant pour les classes supérieurs auxquelles appartient certainement ce grand créateur se mue très facilement en racisme inversé dès que l’on regarde les chose avec un peu moins de complaisance et de béatitude culturelle.
Mais ce type d’action masque efficacement un autre racisme, celui ci toujours nié et jamais dénoncé par les mondains de la culture : Le racisme et l’injustice de classe que ces grands "progressistes" qui servent l’hyperclasse des collectionneurs avec beaucoup de servilité ne voudront jamais dénoncer ou même regarder en face.