Article au demeurant très bien
construit, au passage, l’ordre se fait par succession de causes qui produisent
des effets qui entraînent des conséquences qui produisent d’autres
actions/réactions et n’est par conséquent pas le fruit d’un asard quelconque. Nos
sociétés sont basées sur les faits du passé, donc notre époque est la
conséquence des évênements antérieurs, une résultante des inerties des rapports
de force nous précédant. D’ailleurs l’oligarchie actuelle est composée
d’anciennes aristocraties élitiques et de parvenus mais ces derniers ont des
réseaux d’influence moindres ou tentent de rejoindre les existants dans la
course au toujours plus et à la surenchère de vanités.
Il n’est pas question de rester
binaire, bien au contraire, mais ce que je voulais signaler et ce qui n’est pas
clair ou évident dans l’article que j’ai compris comme une lacune que je tente
ici de combler c’est la prise en compte des différentes manières de penser et
en prenant compte les immensités de points de vue qui peuvent participer à
échaffuder ce que certains appellent la pensée commune ou le cerveau collectif
au delà des individualités.
Et par delà les notions de bien ou de
mal, surtout mais en allant encore plus loin en suggérant de sortir du mode de
pensée basique humain en considérant le point de vue naturel et organique.
Ce qui fait aussi les rapports de force
sont les lieux de naissance des individus ainsi que leur degré de richesse
initiale, là aussi les différences sont innombrables, un riche rentier feignant
ne pensant qu’à s’envoyer en l’air sur son île déserte n’aura pas le même
impact qu’un rentier bouffi d’ambitions personnelles exigeant pour être
satisfait dans ses diverses boulimies de soifs possédantes ou de pouvoir de
renverser des royaumes adverses pour se les approprier, ceci est valable à
toutes les échelles concevables.
La source principale semble être donc
le pouvoir qu’à acquis l’argent, la monnaie qui est passé du rang d’outil à
denrée vitale au même titre que l’eau ou l’air pour prétendre à une existence
plus ou moins potable pour le commun des mortels sans être obligé de vivre dans
une grotte ou sous un pont.
Et là, l’égo intervient autant que la
capacité des uns et des autres à accepter un statut social à la mesure de son
estime de soi, c’est à dire tout en haut pour les uns qui se suicideraient en
cas de faillite mtérielle ou personnelle, tout en bas de l’échelle, à savoir
pauvre comme Job et quand même manifester des signes de gratitudes ou de joie
là où d’autres plus pointilleux dans leur idée du renoncement ou de la
perception de l’échec ne sauraient être capable de survivre.
Un clochard ne peut que s’élever
socialement ou mourir dans un statut quo existentiel sans conséquence, un riche
serait il capable de tout perdre et de continuer le reste de sa vie sans avoir
la tentation de l’écourter prématurément tant il se trouvera atteint dans sa
fierté et sa dignité ?
Les degrés de fierté et de dignité sont
également importants et découlent principalement de l’éducation reçue ou du
milieu de naissance des différents individus dont le logiciel sera formaté dès
le plus jeune âge pour délimiter leurs valeurs sociales acceptables ou non dans
un lieu et un temps donné.
Une autre erreur récurrente au genre
humain est de vouloir légiférer et réguler sur le papier des lois applicables à
tous sans tenir compte des immensités de divergences qui composent l’humanité,
ce qui impliquerait pour obtenir une justice digne de ce nom d’appliquer les
lois au cas par cas, ce qui pratiquement ne serait pas vraiment réalisable dans
ce monde kleenex et basé sur la rentabilité de tous les actes humains
normalement gratuits au départ, comme de dposer la propriété intellectuelle,
monneyer les transmissions du savoir, verrouiller les postes clés etc...
Autant dire que notre espèce n’a pas fini de faire couler de l’encre,
autant numérique que liquide tant ses contradictions deviennent lourdes et
handicapantes pour son évolution dans une relative sérénité pour une
développement optimal à la mesure des capacités intrinsèques à chacun de nous
potentiellement parlant.
Ceux qui connaissent la série Dexter savent de quoi je parle
------> C’est mon cas.
Je ne suis pas très série mais celle là, je la trouve particulièrement intéressante du point de vue psychologique traité par les scénaristes, juifs, pour la plupart, ce qui n’est guère étonnant.