–> L’anarchisme est l’un de ces courants politiques sur lesquels
plus on lit, moins on en sait. Quelle que soit l’approche, chaque livre
allonge la liste des complexités, des nuances et des diversités
internes. Cela ne facilite vraiment pas la tâche, surtout quand il
convient d’être synthétique. Convenons-en d’entrée, il n’existe pas d’esthétique de l’anarchisme de droite unifiée, identifiée et uniforme ; mais de profondes et troublantes ressemblances que la plateforme anardedroite auquel il est fait référence propose de synthétiser.
Ces anars là ne cherchent pas tant que ça à se faire remarquer ; se « distinguer »
leur suffit, ils y sont habitués, on ne choisit pas d’être différent.
Si vous en suspectez un, ne le catégorisez jamais ainsi il se mettrait
en colère, se considérerait marqué comme du bétail. Méfiant envers
l’engagement, les slogans, les drapeaux, il aurait l’impression de
s’enrôler dans un parti. Toute étiquette est compromettante. Un certain ton, une violence, une intransigeance, une franchise, une hauteur, une exigence, autant d’indices à recueillir. L’anarchisme de droite ne peut être qu’une personnalité, un caractère, une gouaille.
Plutôt que d’hurler avec les loups, d’amalgamer sans savoir, de reprocher sans connaitre, de commenter sans réfléchir, allez donc jeter un oeil :
https://anardedroite.wordpress.com/