Bonne question en effet. Il est à noter que peu après sa prise de fonction, Bachar avait libéré un grand nombre de prisonniers politiques et adopté le discours d’une libéralisation croissante, avant que la classe dirigeante en place fît suffisamment pression pour renouer avec la dictature à papa. Le discours hystérique visant à faire de Bachar une grande figure sanguinaire ne tient pas. C’est au contraire un homme profondément influencé par la conception d’état de droit, mais qui a dû y renoncer (provisoirement) par réalisme. Si c’est la transition démocratique qu’ont à coeur les tartuffes dirigeants occidentaux, alors c’est bien avec ce dernier qu’il faut naturellement composer...