Il ne semble pas venir à l’intuition de l’auteur que nous pourrions avoir nous-mêmes choisi les conditions de notre existence avant notre naissance organique, de sorte que nous serions déterminés durant notre incarnation, mais seulement par nos propres choix antérieurs dont nous vivrions les conséquences. Et cela serait aussi valable pour celui qui naît avec une grave malformation dans une famille d’alcooliques que pour celui qui, en plus d’être bien né, gagne au loto à 20 ans la première fois qu’il joue. Ce que l’auteur appelle "Dieu" serait alors simplement notre propre esprit au-delà de notre conscience (la totalité de nous-même dont notre conscience n’est qu’une petite partie et qui effraie cette petite partie). Ce qui expliquerait pourquoi nous lui prêtons si facilement des traits humains.