Salut, l’Argentin
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Comment vas tu ? ça fait un bail qu’on ne s’est vu,
Dis moi, amigo, il y a une question qui me turlupine,
Oh, un détail, pas de quoi commettre des rapines,
Toi qui es un révolté, un marginal, un réprouvé,
Comme tu l’as prouvé dans tes clips énervés,
Comment en un bourgeois assumé te reconnais tu ?

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Car tu as l’air d’un mec authentique,
Alors dis moi pourquoi la politique,
Influence autant ta vie altenative ?
Serait ce dû à ton éducation naïve ?
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Oh ce n’est pas un repproche, loin de là,
Juste une interrogation qui passait par là,
Un questionnement devant tant de feinte innocence,,
Moi qui suis fidèle à un minimum de cohérence.
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Car c’est ce qui fait l’intérêt d’un homme complet,
Son pouvoir d’être constant dans sa synthèse,
Or, je vois mal comment on peut changer couplet,
Chanter l’injustice dans sa thèse et son anti-thèse,
Et vouer un culte quasi mystique à un cravaté costard,
Résistant proclamé, qui arrive à point nommé et sur le tard ?
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Tu es un mystère de paradoxes, Mr. Le Rouge,
Qui un temps mélenchoniste en 2012,
Crie dans son micro pour que les choses bougent,
En 2016 semble céder à la partouze,
Politique de l’UPR et réunions de faux bourges,
Portant le masque d’halloween comme autant de courges,
A ces réunions conformistes d’ennemis d’hier idéalistes,
Te trahissant comme faux idéaliste, mais vrai conformiste.
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Dis moi l’argent teint, ne cacherais tu pas,
Sous tes faux airs de che guevara,
Un mec en cravate qui veut faire une Valls,
A la place du Manuel qui cédera sa place,
A ton ambition contrariée de prolétaire,
Pour prendre la place des fils de Voltaire ?
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Est ce que tes cris sur des guitares saturées,
Ne sont ils pas les voix masquées et usurpées,
Des traders de wall street et des banksters ?
Des hurlements de fausses colères populaires ?
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Nous sommes en droit de nous poser la question,
Ën vrais fils et filles de la désillusion, non ?