@hase
Pour parler du fond et d’un point fondamental, prenons le programme de Mélenchon : "C’est pourquoi nous devons sortir des traités européens
qui nous font obligation de mener des politiques d’austérité, sans
action de l’État ni investissements publics. Tout cela au prétexte d’une
dette dont tout le monde sait qu’elle ne peut être payée dans aucun
pays. Notre indépendance d’action, la souveraineté de nos décisions ne
doivent donc plus être abandonnées aux obsessions idéologiques de la
Commission européenne ni à la superbe du gouvernement de grande
coalition de la droite et du PS en Allemagne."
Les mots sont bien choisis, ce n’est pas de l’UE qu’il propose de sortir mais des traités européens qui bla bla bla. Puis en cliquant sur le lien proposé on voit la question suivante : "L’Europe de nos rêves est morte. C’est seulement un marché unique et les peuples sont soumis à la dictature des banques et de la finance. Comment stopper ce cauchemar ?"
Sa condamnation de l’UE est claire et sans appel, pourtant il pose la question "Comment stopper ce cauchemar ?". Pour le coup l’UPR a une réponse très claire : L’Article 50 du traité de Lisbonne prévoit la sortie de l’Union pour chaque état souverain, nous allons sortir de l’UE et de la zone euro.
Mais non, Mélenchon propose de négocier pour une autre Europe, cette fameuse autre Europe, sachant qu’il faut pour cela l’unanimité de 27 états aux intérêts divergents, raison pour laquelle on parle d’une autre Europe depuis des lustres sans que celle ci ne change d’un iota. Alors devant cette faiblesse il crée le plan B, très flou d’ailleurs. Pour l’instant, de ce que j’ai pu entendre cela se résume en gros à "si les négociations ne fonctionnent pas il faudra un plan B."