@wendigo
Ce que je répondais à Yao, plus haut ; les
limites sont établies depuis belle lurette :
"ma liberté s’arrête où commence celle des autres"
------> Cette phrase en soi ne veut rien dire. La liberté des uns ne réduit jamais la liberté
des autres. Par exemple lorsque l’esclavage a été aboli, affranchis, leur liberté des affranchis n’a pas
réduit la liberté des esclavagistes, ils ont perdus leur pouvoir et leur droit
de traiter légalement d’autres êtres humains comme des esclaves oui, mais ils
n’ont pas perdu de liberté. Les libertés ne sont pas des territoires qu’il faut
abandonner pour en céder une part aux autres.
C’est pour ça qu’il est préférable de parler de « droit à » plutôt que de « liberté ». Et on devrait
avoir le droit de tout faire qui ne viole pas les droits d’autrui.
Quant à la civilité, elle découle des mœurs et non de la
loi. Ce n’est pas parce qu’on a le droit de faire tout ce qui ne viole pas les
droits d’autrui que tout doit être fait.