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PumTchak PumTchak 8 août 2018 17:02

@maQiavel

Je ne vois pas trop comment reprendre successivement vos réponses à mes réponses que je vous ai faites sans tout morceler. Je ne reprends que ce qui est, à mes yeux, le plus significatif.

[-L’histoire du monde a été fait Et de guerres ET de paix. 

------> Vous ne trouverez pas de période historique ou il n’y a pas de guerre sur l’ensemble de la planète.]


Si dans le monde 10 pays sont en guerre, cela veut dire que 184 sont en paix. Les pays en paix font l’histoire, comme les pays en guerre. Les guerre - paix ne sont pas des principes actif - passif. Entretenir la paix cela représente du boulot. Kim Jung Un a gagné (pour l’instant) la paix de son pays contre les US en se dotant de la bombe atomique. La Suisse a trouvé une autre façon d’entretenir la paix :

- en dotant les citoyens d’armes chez eux,

- pour un peuple qui sait rester placide et ne pas s’offrir de tuerie chroniques,

- en veillant à une politique bien comprise de neutralité qui vaut la bombe atomique.


Les BRICS ne sont pas simplement et uniquement une réaction à l’empire guerrier américain. C’est aussi le vide laissé par la fin du monde bipolaire pour avancer un autre temps d’histoire géopolitique. C’est aussi un mouvement naturel vers des ensembles continentaux qui sont une meilleure échelle aujourd’hui pour équilibrer les échanges internationaux. C’est un travail pacifique, pas belliqueux. Voyez cela plutôt comme un yin/yang : l’histoire a été faite des deux aspects, comme je l’ai écrit.

Par commodité chronologique, nous avons appris l’histoire en sériant avec les conquêtes, les empires, les batailles. Parce que ce sont les moments les plus spectaculaires, impressionnants, faciles à retenir. Mais il y a diverses façon de dire l’histoire humaine : celle de l’agriculture, de l’habitat, des organisations sociales et culturelles, des techniques, des aménagements de l’espaces, des peuples, des civilisations, etc... L’histoire des guerres n’est pas plus objectif en soi que les autres histoires. 

Décrire le commerce, les échanges, la diplomatie, la reprise ici des acquis ailleurs, c’est bien plus fastidieux, certes, mais ces aspects ne sont pas moins des déterminants historiques que les guerres. Par contre, la façon de raconter l’histoire, elle, est une façon d’agir sur l’histoire réelle... 




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