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jjwaDal 3 octobre 2018 20:43

C’est un monde devenu extrêmement instable et même dangereux, de par son mode de fonctionnement. Ce n’est pas nous qui décideront de la fin de partie, ni même les principaux auteurs de cette nouvelle crise (ils en sont les principaux bénéficiaires et ne craignent pas plus le déluge qu’en 2008) et elle peut ne pas être directement due aux problèmes du libre-échangisme financier, du manque de régulation et de transparence, de l’intérêt des dirigeants contraire à ceux de "leur" peuple.
Car elle s’inscrit dans l’évolution de multiples mutations depuis des décennies, l’arrivée sur des limites naturelles (ressources en eau, pétrole, terres agricoles par ex), l’émergence d’un challenger de l’empire US (la Chine après un "Plan Marchall" occidental fort bien mené, même si digne des shaddocks sur bien des points), la réduction tendancielle des taux de croissance réels et la dérive de la dette, etc...
Avec un peu de recul historique, les historiens du futur seront stupéfaits qu’on soit sortis de cette période sans recourir au bain de sang habituel dans ces circonstances, si nous y parvenons (ce qui n’est pas gagné, à voir l’insistance US à en découdre avec la Russie).
Plusieurs pistes de sortie, la plus probable étant le rachat des dettes publiques et privées par les Banques Centrales, qui sont les seuls acteurs économiques à ne pas pouvoir être en situation de banqueroute .On leur doit 1 $ (ou 1000 milliards) on ne peut pas leur rendre, ils créent 1$ (ou 1000 milliards) et épongent leurs pertes. La BoJ possède déjà 40% de la dette publique japonaise, la FED 25% de celle des USA (22 000 milliards à la louche), etc...
Le Japon se finance via sa Banque centrale avec de l’argent qui ne sera jamais remboursé, mais les autres ne considèrent pas le yen comme "monnaie de singe". Ils le peuvent d’autant moins que la monnaie chinoise ou le dollar sont adossés aussi à une montagne de dettes probablement également non remboursables et d’actifs pourris (promesses de richesses futures qui ne sont que du pécul).
La seule certitude pour tout le monde, tout le monde, est que nous sommes beaucoup moins riches que nous ne le croyons et que nous allons tendanciellement vers une mise en servitude du collectif par les intérêts privés. Un moyen-âge post-moderne pourrait être notre avenir. On pourrait aussi n’en avoir aucun.

Carpe Diem.




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