@sls0
Un skipper ça bouge et connait l’autre
Non, ça connait "la surface de l’autre". C’est l’éternel opposition entre le nomade et le sédentaire.
=> On est toujours bien accueilli en tant que voyageur. Boire un coup, dormir une nuit, se filer un coup de main pour réparer un vélo/un bateau, ça marche toujours sauf rare exceptions (je parle d’expérience personnel).
C’est une autre paire de manche lorsqu’il s’agit de cultiver des champs mitoyens, de faire un projet d’aménagement du territoire ou de demander la main de la sœur (je parle aussi d’expérience personnel) .
Et c’est ce dernier point que les "no border", skippers, et autres nomades occidentaux ne comprendront jamais.
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Derrière l’affaire de l’Aquarius, il n’y a pas qu’un projet de sauvetage, mais aussi un projet civilisationnel.
Le nomade se paie une conscience, sauve des gens en mer, mais se défilera lorsqu’il faudra mettre la main à la pâte ou concrètement assumer les conséquences de ses choix. Ces skippers seront les premiers à fuir (ce qu’ils font déjà inconsciemment) la société qu’ils contribuent pourtant à modifier.