Même si j’imagine qu’elle est souvent citée en ce moment, la parole de Helder Camara appuie tellement le message de Chouard....
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes
les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et
perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle
qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux
et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La
troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la
seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première
violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a
pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en
feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui
la tue. »