Ce qu’il fait dans une boîte parisienne ne nous regarde pas, c’est sa vie privée.

On revanche, ses nombreuses victimes sont en droit de lui réclamer les yeux, les mains et les pieds qu’il leur a arrachés. Comme il ne pourra pas leur restituer, comme il ne pourra pas réparer ces dizaines de vies brisées, comme il ne pourra jamais compenser cette souffrance abyssale dans laquelle il a plongé ces citoyens innocents dont il avait la charge d’assurer la sécurité, ainsi que leur famille et leur entourage, comme il sait qu’il aurait pu éviter ces tragiques événements en se comportant avec honneur et responsabilité, comme il sait aussi au fond de lui qu’il devra un jour payer pour les désastres humains dont il a été le rouage volontaire, on comprend qu’il cherche à noyer le grain de sésame de conscience morale qui pourrait lui rester dans l’’alcool.