@yoananda2
Ok. C’est
très simple : non je ne sais pas ce que mon post peut faire à ton cerveau
et toi tu ne sais pas ce que les tiens peuvent faire au mien. Si on introduit
le fait qu’on est plusieurs et que nos cerveaux ont des réactions différentes,
alors on ne s’en sort plus. Donc comment faire ? Pour moi c’est
excessivement simple : je n’infère pas, je lis simplement et je prends le
propos de mon interlocuteur pour ce qu’il est. C’est un peu la base de la
communication. Et lorsque je m’exprime, la seule chose que je peux contrôler, c’est
mon propre propos. En fait pour moi c’est très simple, à un argument doit
correspondre un autre argument. Je n’aime pas qu’on sorte de là sinon ça va
dans tous les sens et je ne sais plus de quoi il est question ( déjà fait
souvent cette expérience).
Un exemple :
je n’ai pas donné ma position personnelle sur le danger que représenterait le terrorisme
islamiste ou d’extrême droite parce que ce n’était pas le sujet. Mon sujet, c’est
les mécanismes mentaux en commun entre anti-islam et antifa. Mais finalement, j’ai
été obligé de donner un aperçu de ma position puisque j’ai constaté que mon interlocuteur
commençait à faire comme s’il était un fait établit que je considère que le
terrorisme d’extrême droite est un danger équivalent au terrorisme islamiste et qu’il se lançait dans une démonstration pour me le démontrer alors que ce n’était pas
mon propos. Et ma position personnelle n’est pas difficile à comprendre parce
que je l’ai déjà exprimé à cet interlocuteur à plusieurs reprises. Donc c’est
normal que toi tu ne le sache pas puisque ce n’est pas à toi que je m’adresse
mais à lui.
Bref, moi je
réponds à des arguments et à des contre arguments, rien de ce que je dis ne tombe du ciel, ça correspond toujours à quelque chose qui a été dit et si tu arrives en plein
milieu, ça ne m’étonne pas que tu ne comprennes pas ce que je dis puisque tu ne
sais pas à quoi je réponds. En fait, tu ne sais pas quel est le sujet tout
simplement, à partir de là c’est normal que tu penses à plein de « pourquoi ».