Je ne sais pas si c’était facile début février de réagir correctement au péril épidémique quand on était conseillé ou influencé par des spécialiste éminents qui pouvaient affirmer :
« Ce virus n’est pas si méchant, ce n’est pas un meurtrier aveugle.
Le taux de mortalité, estimé aujourd’hui aux environs de 2 % c’est-à-dire
équivalent à celui de toutes les pneumonies virales présentes à l’hôpital, va
probablement diminuer une fois que les cas qui n’ont pas donné de symptômes
seront pris en compte. Sans être devin, je doute que le virus chinois fasse
augmenter de manière très significative, chez nous tout au moins, les décès par
pneumonie. Mais on ne peut pas ne pas tenir compte de l’état de
notre société, très émotive. À l’heure de l’hyperréactivité des réseaux
sociaux, les responsables politiques ont peur de ne pas en faire assez, alors
ils en font parfois trop. Faut-il les en blâmer ? »
Didier Raoult 1e février 2020 Le Journal Du Dimanche