Un gouvernement d’union nationale pas encore assez disruptif !
Pourquoi pas
-
un journaliste de France inter ou France info comme porte-parole du
gouvernement ?
-
Cyril Hanouna directeur de cabinet de Roselyne Bachelot à la Culture ?
- Patrick Balkani secrétaire d’Etat aux comptes
de l’Etat ?
- Luc
Ferry, conseiller spécial auprès du ministre de l’intérieur ?
-
Karine Le Marchand sécrétaire d’Etat aux conditions féminines et
masculines ?
Humour de défense, celui auquel on a recourt pour
supporter ce qui nous navre et nous blesse, l’incurie et la servilité du
traitement médiatique de cette période, la tristesse de voir l’image de notre
pays ainsi dégradée à l’étranger, les occasions ratées d’un sursaut.
Quelques rappels :
30 000 maires élus au 1er tour le 15 mars 2020 en
l’absence de 55% des électeurs contre
7600 en 2014 appuyés sur 64% de leurs concitoyens. Le reste élus au second tour
avec 60% de leurs concitoyens leur tournant le dos et représentant entre 18% et
20% du corps électoral, contents d’empocher une mandature pour 6 ans. Quelle
aubaine. Qui leur ouvrent de plus l’accès à l’élection des sénateurs. Vous
savez quoi. Tout cela est légal.
Et maintenant un président élu par défaut soutenu par l’assemblée dite des 62 (62 % des
électeurs qui sont restés les bras croisés aux législatives) intervenant avant
la déclaration de politique générale de son premier ministre devant le
parlement. Il continue de creuser conforté par ses conseils encore un peu plus
le sillon tracé avant lui qui éventre méthodiquement les apparences
démocratiques de ce que sont devenues nos institutions.
Je crois que notre pays sera acculé par ces gens-là à
des événements ultra-légaux en dépit d’une volonté générale de réforme
pacifique.Qu’on ne s’y trompe pas, c’est la méthode la plus coûteuse, la plus risquée et la moins efficace.