@bubu12
Des
exemples, il y en a à la pelle, et il n’y a qu’à se baisser
pour en trouver sur ce site. Avec la personne dont je parlais, j’ai
deux exemples qui me viennent en tête. On avait eu, entre autres,
une discussion sur Bill Gates. A-t-il fait vacciner ses enfants ou
pas ? Cette discussion sur un point de détail nous a empêchés
d’aborder les financements de sa fondation, les fonds versés et la
corruption qui va avec. Autre exemple : Sa volonté de diminuer
la population mondiale ? C’est une conversation qui a tourné
en casuistique sur les propos de Bill Gates comme quoi il n’a
jamais voulu dire qu’il voulait pratiquer l’eugénisme mais le
contrôle des naissances en favorisant une meilleure santé. On a
passé un temps fou à discuter de ça et du problème des fausses
nouvelles en général au lieu d’aborder le fond du problème, qui
est que Bill Gates promeut activement un contrôle total sur tous les
individus de la planète avec probablement un certificat de citoyen
sain physiquement et idéologiquement (sorte de passeport à points ?)
comme cela se fait déjà en Chine. Sans même parler de son obsession de diminuer la population mondiale, qui ne surgit pas de nulle part et n’a rien de philanthropique, mais c’est un vaste sujet.
Les
travaux de Grégoire Chamayou permettent d’avoir un premier niveau
de compréhension, que je qualifie d’exotérique. En gros il dit
ceci :
Quand
l’économie va bien, on contrôle les gens avec la carotte. Quand
l’économie va mal, on les contrôle avec le bâton. Les puissants,
c’est-à-dire la haute finance et les multinationales, se sont
aperçus que les régimes autoritaires ne sont pas viables et qu’ils
finissent toujours par s’effondrer : la bonne vieille
dictature, qui s’impose à grand bruit de bottes et avec des
matraques, ça n’est pas si efficace que ça, dans la durée. Alors
ils ont adopté une autre stratégie : l’ingénierie sociale.
C’est le fait de soumettre les populations non pas par la force,
comme avant, mais par la ruse ; non pas par la contrainte mais
par la manipulation. L’idéal étant de pousser les gens à vouloir
et à réclamer eux-mêmes ce qu’ils auraient refusé si on le leur
avait imposé de force. Pour que ça marche, il suffit de répandre
l’insécurité
et la
peur, en
commençant par la peur de perdre son travail.
Quand les gens ont peur ils sont prêts à accepter n’importe quoi,
y compris la privation de leurs libertés.
La
propagande a bien rempli son rôle en temps de paix et de prospérité.
Maintenant que ça coince de partout économiquement et qu’il y a
de plus en plus de contestation, on passe au plan B : le
contrôle des masses par la technologie. Avec les énormes moyens
technologiques dont ils disposent, il faudrait être bien naïf pour
s’imaginer que les puissants se passeraient d’un tel outil. Ce
serait comme imaginer qu’un tueur en série psychopathe résisterait
à la tentation de se servir de son arme.
Et
les hommes politiques dans tout ça ? Il ne faut pas se bercer
d’illusions : ils sont interchangeables ; s’ils
déplaisent ils sont éjectés, d’une manière ou d’une autre. Il
suffit de les appâter avec l’argent, le sexe ou le pouvoir
(surtout le pouvoir). Et si ça ne suffit pas pour les corrompre, on
fouille dans leur passé pour voir s’ils ont quelque chose à cacher. S’ils n’ont rien à cacher, il suffit de les filmer dans une situation compromettante. On peut même, en dernier recours, les menacer de mort ou menacer leurs
proches. Personne n’est à l’abri d’un accident. Une petite convocation de Hollande à Londres pour s’assurer que sa phrase "Mon ennemi c’est la finance" c’était une blague, et tout rentre dans l’ordre. Mais la solution la plus efficace, plus efficace encore que les menaces et la soumission forcée, c’est bien sûr la conversion...