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sls0 sls0 11 mars 2021 12:10

@Alain Melon
A l’époque c’était assez invisible.
On parlait pas de pédophilie, on disait de ne pas aller avec Jérôme dans les bois*.
En général ça restait sous les radars.
Avant Dutrout les victimes restaient invisibles, normalement je n’aurais pas dû les voir non plus.
Sauf que j’avais un pote assistant social qui était au courant de certaines choses, il avait une collège psychiatre qui avait parlé de la culpabilité et de la manière de s’en défaire.

Certaines actions style para** se sont su, les victimes avaient des branches auxquelles s’accrocher à qui parler. Le caché devient visible, pour les victimes pouvoir en parler ça fait déjà beaucoup de bien.

Avant l’affaire Dutrout les victimes vivaient avec leurs problèmes, les témoins ne voulaient pas de problèmes, pour les autorités c’était une histoire à problème. Bref pas de problème si on en parle pas.

Voilà pourquoi c’était non visible.
L’affaire Dutrout a permis aux victimes de se libérer si elles voulaient.
Joe c’est suicidé, il prenait son boulot trop à coeur.
La psy la dernière fois que je l’ai vu c’est en 91 je crois, elle râlait contre l’accueil déplorable des victimes fait par les flics qui amplifiaient les dégâts.
Ensuite j’ai déménagé à 450km, ça re-disparu des radars.

*c’est 10-15 ans après que j’ai appris par ma mère que 3-4 copains d’école primaire avait appris à tailler des pipes avec Jérôme ainsi que des jeux champêtres à poils dans les blés.
**les gendarmes en général ont une plus grande tolérance vis à vis des excès de para ou légionnaire, quand on leur sort insulte au drapeau ou insulte à la légion, il s’installe comme un esprit de corps qui les rend plus tolérants. Surtout ils ont pas envie de se faire chier avec des gens considérés comme un peu branques.




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