Sade est comme Isabelle Adjani avec le cinéma : on sait
qu’elle existe, mais n’apparaît jamais dans les médias. Insaisissable, indéfinissable ce qui convient bien
avec son style musical et sa voix, que j’associe pas mal au lounge. Cette
ambiance d’hôtel de province en déplacement professionnel, de transit d’aéroport
ou de séjour en bord de mer en intersaison. On attend vaguement quelque chose,
il ne s’y passe rien, alors que le contexte devrait s’y prêter.
Sois sage, ô ma douleur…
https://www.youtube.com/watch?v=oNc3H9XzmI0 :
ici du Chet Baker, revisité par Cassandra Wilson, pour comparer : la voix de
Sade se distingue quand même par sa régularité et sa sobriété).