@yoananda2

Les zombies sont des mythes contemporains et urbains , et de tous temps les mythes sont le reflet de leur époque. On vit dans une époque de merde, hostile et dangereuse, donc les zombies sont à notre image : une fin de race déshumanisée sans aucun talent si ce n’est celui de tuer sauvagement, d’annihiler l’autre sans aucun sentiment, et de transmettre le virus qu’elle porte en elle.

Chez Romero on assiste à des scènes cannibales, éventration et dépeçage, les zombies envahissent toute la Terre et seule une poignée de gens (encore humains) lutte, assaillie par des millions de cadavres ambulants. De quel côté serions-nous ? Du côté des morts ou des vivants ?

Je remarque qu’à côté des zombies, les créateurs actuels d’Hollywood ont créé des super-héros Marvel qui sont l’antithèse des zombies, il y’a d’ailleurs un lien  direct avec le kabbalisme : concept de l’individu unique, différent et supérieur au milieu de la masse humaine qui crève dans la misère, tout ceci s’inscrit dans une culture religieuse bien précise que l’on ne peut citer. Le super héros Marvel symbolise le messie , quant aux gens normaux qui l’entourent , ils ne sont que le bétail humain, des cons de gogoy dénués de tout pouvoir....

"Le principe du fantastique et de la SF c’est de se demander ce que feraient les humains dans un monde différent"

A chaque changement d’époque et de paradigme, il y’a eu des vagues de suicides hors norme. A l’image d’un Stefan Zweig qui s’est suicidé avec sa femme le jour où la deuxième guerre mondiale a été déclarée. J’entendais un jour sur Fronsse Culture que quand les campagnes françaises se sont vidées et que les jeunes se sont installés dans les villes, tous les villages avaient connu des vagues de suicide, les anciens restés au villages étaient trop désemparés. Il suffit d’un rien. Le taux de suicide a dû également beaucoup augmenter pendant les confinements et la tyrannie sanitaire. Combien de vies perdues à cause de ces cinglés qui nous dirigent ?