"Certains rêvent de brûler une toile qu’ils ne comprennent pas..."

Cette affirmation a été largement invalidée dans le précédent module, mais peut-être la perfide Clémentine dispose t-elle d’éléments nouveaux qui lui permettent d’invalider l’invalidation...

"C’est à ces âges-là que ça se fait et qu’un autre monde est possible, si on leur plante une petite graine à ce moment-là."

Clémentine s’insurge à juste titre contre les "censeurs", les chantres de l’inclusivité, ceux qui souhaitent "sensibiliser les parents pour avoir accès aux enfants". Oui, toute cette tambouille sent mauvais, et le délicat flair de Clémentine rejoint celui d’un collectif qui mène le même combat.

Manque de bol, ledit collectif est précédemment jugé "obscurantiste", auteur de "désinformation" et coupable d’un "autodafé" évoqué plus haut...en clair, ces criminels contre l’Humanité ont cramé une affiche représentant un tableau pour le moins controversé...de "l’art" exprimant une autre forme d’inclusivité que l’insaisissable Clémentine défend bec et ongles...

Il émerge de cet opaque brouillard que la vertueuse Clémentine défend de nobles principes, la liberté d’expression, la sanctuarisation de l’école face aux infiltrations progressistes ou wokistes...cette défense est toutefois conditionnelle, flottante, grossièrement influencée par une fondation idéologique, un logiciel solidement ancré qui l’empêche de faire la distinction entre ennemis et alliés...

Comme un toubib doué pour établir un diagnostic mais incapable de cerner les origines du mal...encore moins pour diligenter les remèdes adéquats...